Greenpeace a nié que certains de ses militants s'étaient livrés à des actes de piraterie, comme l'a laissé entendre une agence russe, en tentant de monter sur une plate-forme de forage appartenant à la société d'État de gaz naturel, Gazprom.

L'avocat de Greenpeace International, Jasper Teulings, a affirmé que les intentions du Comité d'enquête russe, qui envisage de porter des accusations de piraterie contre des militants du groupe - dont deux Canadiens - relèvent «du désespoir».

Greenpeace dit n'avoir pas été capable de contacter son navire depuis qu'il a été arraisonné et saisi par la garde côtière russe dans les eaux de l'Arctique, jeudi.

Les militants demeurent à bord du navire qui est remorqué vers le port de Mourmansk.

De passage à Stockholm, en Suède, le chef de cabinet du président russe Vladimir Poutine, Sergueï Ivanov, a déclaré que Greenpeace avait «agi de façon trop radicale» et a comparé ses actions d'éclat à «de la piraterie à la somalienne».

La coordinatrice de la campagne Arctique chez Greenpeace, Christy Ferguson, a indiqué que Paul Ruzycki, de Port Colborne, en Ontario, et un homme de Montréal, dont l'identité n'a pas été révélée, avaient été arrêtés par des officiers de la garde côtière russe.

Greenpeace a affirmé que son navire voguait dans les eaux internationales au moment de son arraisonnement.