La production alimentaire mondiale doit augmenter de 70 à 100 pour cent par rapport aux niveaux actuels d'ici 2050, avec des méthodes plus écologiques, pour faire face à une population estimée à neuf milliards de personnes, préviennent mardi les Nations unies.

Dans son «étude sur la situation économique et sociale dans le monde» en 2011, l'ONU estime que les gouvernements doivent aider les petites exploitations dans les pays en développement, «puisque c'est dans ce domaine que sont générés la plupart des bénéfices en termes à la fois d'augmentation de la productivité et de réduction de la pauvreté rurale». La taille moyenne des fermes en Afrique et en Asie est de 1,6 hectare.

L'étude souligne que les récentes crises alimentaires «ont mis en exergue des problèmes structurels plus profonds au sein du système alimentaire mondial», qui contribuent au réchauffement de la planète. Pour les Nations unies, «il est urgent de définir de nouvelles voies de développement susceptibles de garantir la durabilité du point de vue de l'environnement et d'inverser le processus de destruction écologique, tout en s'efforçant d'assurer, aujourd'hui et à l'avenir, des moyens de subsistance décents à l'ensemble de l'humanité».

L'ONU précise en outre que les deux tiers des 925 millions de personnes sous-alimentées dans le monde vivent dans sept pays seulement: Bangladesh, Chine, République démocratique du Congo, Éthiopie, Inde, Indonésie et Pakistan.