Un ancien ministre fédéral de l'Environnement au sein du cabinet Harper affirme que le Canada doit posséder des données crédibles pour se défendre contre les critiques internationales concernant ses politiques énergétiques et environnementales.  

Jim Prentice, qui a quitté la politique à l'automne dernier, estime que le pays n'a pas présenté assez d'informations pour atteindre ce qu'il appelle le «premier but» au jeu de l'opinion publique.

Des détracteurs internationaux ont demandé au Canada d'améliorer sa performance environnementale.

M. Prentice, qui est désormais directeur général adjoint à la CIBC, a déclaré à des gens d'affaires de Calgary qu'une meilleure surveillance des sables bitumineux était un début.

Il a ajouté que cela permettra de mettre en place des objectifs plus ambitieux et des tests plus approfondis en ce qui concerne l'air, l'eau et le sol.

M. Prentice a également dit croire qu'un déversement massif d'un oléoduc dans le nord de l'Alberta avait rapidement été contenu et qu'il ne croyait pas que l'accident nuira davantage à la réputation du Canada.