Une étude canado-américaine indique que certaines parties des Grands Lacs présentent un taux élevé de nutriments comme le phosphore qui favorisent la prolifération des algues, ce qui peut endommager les écosystèmes et nuire à la santé humaine.

Dans son rapport bisannuel publié mercredi, la Commission mixte internationale recommande d'intensifier la recherche et le contrôle afin de remédier à l'eutrophisation des lacs, soit la surabondance de végétaux aquatiques près des rives.

Ce phénomène pourrait être causé par les eaux usées qui ne répondent pas aux normes, les systèmes de fosses septiques, les eaux de ruissellement contenant du fumier et de l'engrais en provenance des fermes et les changements climatiques qui provoquent des orages plus violents. La Commission exhorte les gouvernements à restaurer les milieux humides qui filtrent les polluants avant qu'ils n'entrent dans les lacs.

Elle affirme également que les eaux de ruissellement urbaines minent la qualité des eaux de plusieurs plages et demande l'amélioration des méthodes servant à déterminer quand les lieux de baignade doivent être fermés pour protéger la santé des baigneurs.

La Commission mixte internationale est un organe indépendant et objectif qui conseille les gouvernements américain et canadien afin de prévenir ou de résoudre les différends entre les deux pays, particulièrement en ce qui concerne les eaux frontalières et transfrontalières.