Lui-même amateur de plein air, le ministre de l'Environnement, Jim Prentice, souhaite inciter les jeunes Canadiens, et leurs familles, à profiter davantage de ce qu'offrent les grands espaces du pays.

À l'occasion du Jour de la Terre, M. Prentice lancera aujourd'hui le «Passeport Parcs», qui permettra aux élèves de la deuxième année du secondaire d'entrer gratuitement, pendant un an, dans les 27 parcs nationaux et les 68 lieux historiques du pays.

 

«La huitième année (deuxième secondaire), c'est une année importante où les jeunes sont en transition entre l'enfance et l'adolescence, a indiqué le ministre Prentice. Nous voulons contribuer à créer une génération de jeunes Canadiens qui s'approprient les parcs nationaux, qui aiment le plein air, qui contribuent à protéger les parcs et les espaces verts.»

En partenariat avec Nature Canada et l'Institut Historica Dominion, 400 000 de ces passeports seront distribués dès le mois de mai.

«Quand j'étais petit, on allait en camping avec nos parents, a raconté le ministre, en entrevue à La Presse. Tout le monde se rappelle sa première expérience de camping, de plein air, avec sa famille. Aujourd'hui, de moins en moins de gens font ce genre d'activités. Le but de ce passeport est de recréer chez les jeunes cette connexion avec la nature.»

Ainsi, pour protéger l'environnement, le ministre insiste sur l'importance des petits gestes quotidiens.

«Que ce soit par le recyclage, l'achat d'une plus petite voiture ou l'utilisation d'appareils ménagers écoénergétiques, je pense que chacun à notre façon devons contribuer à rendre le pays plus vert», a-t-il souligné.

Se décrivant comme un «avide recycleur», le ministre donne l'exemple en utilisant les transports publics. «À la maison, nous n'avons qu'une voiture, et nous marchons pour nous déplacer dès que possible», a-t-il ajouté.

Mais le gouvernement fédéral, souvent critiqué comme étant peu actif dans la lutte contre les changements climatiques, doit aussi faire sa part, concède le ministre Prentice.

«Nous devons nous attaquer aux émissions de gaz à effet de serre. Nous le faisons. Il faut le faire de façon intelligente. Et ça ne se fera pas en une nuit», a-t-il conclu.