Le directeur des Eaux et Forêts en Sierra Leone, Ahmed Mansaray, a averti que l'écosystème de la mangrove est «en danger d'épuisement si des mesures appropriées ne sont pas immédiatement prises», dans une déclaration diffusée samedi par la radio nationale.

Il s'exprimait après l'adoption vendredi à Freetown d'un projet de plans d'action pour la sauvegarde de ces forêts littorales de palétuviers dans six États ouest-africains (Mauritanie, Sénégal, Guinée-Bissau, Gambie, Guinée-Conakry et Sierra Leone), selon la radio.

 «L'écosystème de la mangrove comme ressource côtière est en danger d'épuisement si des mesures appropriées ne sont pas immédiatement prises», a déclaré M. Mansaray. «Il est nécessaire de formuler et de mettre en oeuvre une politique durable (...) pour la sauvegarde des bénéfices environnementaux et économiques des ressources de la mangrove,» a-t-il insisté.

La mangrove, formation végétale des régions littorales tropicales composée de palétuviers, couvre environ 760 000 hectares en Sierra Leone, selon les statistiques gouvernementales.

Son écosystème fragile subit une «sévère dégradation», causée notamment par la coupe de bois pour servir de combustible et le défrichage pour établir des rizières, a fait valoir un délégué cité par la radio.