Une nouvelle étude conclut que le secteur de la forêt doit adopter un nouveau modèle commercial s'il espère sauver la plupart des 270 000 emplois de la foresterie au Canada.

Menée par l'Association des produits forestiers du Canada (APFC), l'étude indique que le secteur aurait tout avantage à accélérer l'intégration de la production traditionnelle du bois, comme les pâtes et papier ou le bois d'oeuvre, avec les nouvelles avenues biotechnologiques. Pour revitaliser l'industrie, le président de l'APFC Avrim Lazar croit qu'il faut tirer le maximum de chaque arbre coupé, en utilisant ses résidus comme biocombustible pour produire de l'énergie ou en faire un produit biochimique pour fabriquer des plastiques renouvelables, notamment.

Pour l'aider à mener à bien ce virage, l'association demande une aide du gouvernement fédéral s'élevant à 300 millions $ par an pour les cinq prochaines années. Cette aide pourrait prendre la forme d'investissements dans la recherche et la commercialisation de l'innovation, de fonds renouvelables ou de crédits d'impôt.

L'enjeu est la survie de 300 villes canadiennes, a rappelé M. Lazar.

Il a soutenu que la Chine, l'Europe et les Etats-Unis s'étaient déjà engagés dans la course vers la bioéconomie et que le Canada devait prendre la tête de cette course.