Les changements climatiques dans l'Arctique pourraient faire augmenter le taux de mercure, un métal hautement toxique, dans la chair des phoques.

C'est ce qu'a révélé une nouvelle étude publiée dans le «journal Environmental Science and Technology». Ses auteurs ont découvert qu'il y avait une très forte corrélation entre le mercure que l'on retrouve dans la viande de phoque et le rétrécissement de la calotte polaire, l'un des effets les plus visibles des changements climatiques.

Selon le coauteur de l'étude, Gary Stern, le lien entre les deux serait la morue polaire. Cette dernière se reproduit les années où il y a peu de glace et devient le repas principal des phoques. Mais la morue ingère même les infimes quantités de mercure trouvées dans tout ce qu'elles mangent et transmettent le métal hautement toxique à leurs prédateurs.