(Montréal) Québec solidaire (QS) a officiellement complété son équipe en vue de l’élection provinciale de cet automne. Parmi les candidatures, l’on retrouve 70 femmes et 55 hommes, « une fierté » pour la porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé.

Le parti possède un candidat dans chacune des circonscriptions du Québec. Selon Manon Massé, la tâche de trouver les 125 candidats n’était pas particulièrement ardue. Elle dit que les candidats sont prêts « à sauter dans le bain » dès dimanche, date à laquelle les élections provinciales seront déclenchées au Québec.

Bien qu’historiquement il y ait toujours un nombre inférieur de femmes qui siègent à l’Assemblée nationale — le record étant 42 % de femmes élues lors des élections de 2018 — Manon Massé ne croit pas que d’avoir plus de candidates soit un désavantage dans la course électorale.

Au contraire, elle dit que c’est avec ces « femmes fortes » que QS réussira à avoir plus de sièges au Salon bleu. 

D’après moi, c’est assez unique dans l’histoire du Québec d’avoir un parti politique qui veut faire des gains à la prochaine élection et qui présente plus de femmes que d’hommes.

Manon Massé, porte-parole de Québec solidaire

Aucun objectif n’était fixé pour avoir plus de femmes, mais la politicienne souligne que QS a toujours fait un effort en ce sens. Notamment, Québec solidaire possède un règlement internet qui oblige le parti à présenter au moins 50 % de femmes parmi ses candidats.

La porte-parole estime que de voir davantage de visages féminins en politique québécoise au cours des quatre dernières années a sans doute encouragé quelques femmes à devenir candidates. « Elles ont vu qu’être une femme à l’Assemblée nationale c’est nécessaire pour porter les idées de Québec solidaire. J’imagine que ça en a convaincu quelques-unes », indique Mme Massé.

La moyenne d’âge des candidats de QS est de 39 ans. C’est la première fois que le parti politique calcule l’âge moyen de ses candidats.

On ne sait donc pas si plus de jeunes candidats se sont présentés pour QS cette année. Manon Massé dit « qu’à vue de nez », il semble y avoir plusieurs jeunes qui ont décidé de se lancer dans la course électorale sous la bannière solidaire.

Autre fait saillant, 21 personnes racisées et six candidats autochtones font partie de ceux qui tenteront d’être élus sous la bannière solidaire le 3 octobre prochain.

« On a fait [des démarches] auprès de plusieurs personnes autochtone et il y en a six qui ont accepté de relever le défi », indique Manon Massé. Elle croit que Maïté Labrecque-Saganash a de bonnes chances d’être élue dans la circonscription d’Ungava, ce qui en ferait la première femme autochtone à siéger à l’Assemblée nationale.

Parmi les autres candidats « de marque » qui ont décidé de porter les couleurs orange lors de la campagne électorale, Mme Massé fait mention de Dre Mélissa Généreux, candidate dans Saint-François et médecin spécialiste en santé publique, qui a un intérêt sur les enjeux de santé mentale.