Le chef du Parti libéral, Justin Trudeau, est allé à la rencontre des électeurs de la Rive-Sud de Montréal samedi, la même journée que des allégations de l’ancienne ministre Jody Wilson-Raybould soient venues jeter une ombre sur la campagne électorale.

Le premier ministre sortant a d’abord visité les Vergers et Cidrerie Denis Charbonneau, à Mont-Saint-Grégoire, avant de prendre la route vers Saint-Bruno-de-Montarville.

Au centre-ville de la municipalité, à la Place du Village, près d’une cinquantaine de personnes attendaient M. Trudeau. « C’est le premier ministre, c’est honorable [de le rencontrer] », lance Frank Rodi, vêtu de ses plus beaux habits.

À quelques pas, Julien Bérubé, 17 ans, patiente pour voir le chef de parti avec sa famille. Il avait une question bien précise à lui poser. « Je trouve que son gouvernement ne fait pas assez au niveau environnemental, et je m’inquiète pour mon futur. J’aimerais savoir s’il compte faire de l’environnement sa priorité numéro un », explique-t-il à La Presse.

À son arrivée sur les lieux en soirée, Justin Trudeau est allé discuter avec ses partisans qui l’attendaient sous les arbres de la place publique, mais aussi aux clients attablés sur les terrasses des restaurants à proximité. La candidate libérale de la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville, Mélanie Joly, l’accompagnait.

La candidate libérale de la circonscription de Montarville, qui comprend Saint-Bruno-de-Montarville, Marie-Ève Pelchat, est également allée à la rencontre des électeurs au même moment.

« Je pense que les gens ont besoin d’un député qui est à l’écoute, mais qui est aussi capable de livrer la marchandise », affirme-t-elle, en disant vouloir réaliser de nombreux projets. L’environnement, l’électrification des transports en commun et l’accès au logement social font partie des préoccupations de la candidate.

Louis-Gabriel Girard, candidat libéral dans la circonscription Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, se trouvait sur les lieux du rassemblement partisan pour appuyer sa collègue. « Le message que j’ai, il porte sur la jeunesse », dit-il. « On a besoin de jeunesse au parlement, et la Chambre des communes devrait être le reflet du Canada, donc ça prend toutes les tranches d’âge », poursuit-il, en se disant lui-même un « candidat de la jeunesse ».

Un peu plus tôt samedi, il a été dévoilé que dans le livre autobiographique de Jody Wilson-Raybould, qui paraîtra le 14 septembre, l’ancienne ministre allègue que Justin Trudeau lui a demandé de mentir dans le cadre de l’affaire SNC-Lavalin. Le premier ministre sortant s’est plutôt défendu en conférence de presse samedi, en affirmant qu’il « ne voulait pas qu’elle mente ».