Sous le leadership d'Andrew Scheer, le Québec n'aura pas droit à un traitement spécial. Il sera traité comme toutes les autres provinces.

Le chef conservateur est en désaccord avec l'affirmation du premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, qui disait que le Québec est l'enfant chéri de la fédération canadienne.

M. Scheer croit que chaque province a ses propres défis et ses propres enjeux et que c'est le rôle du premier ministre du Canada de gouverner pour tous les Canadiens. Il a accusé le chef libéral Justin Trudeau d'avoir contribué à accentuer les divisions régionales au pays dans les quatre dernières années.

Le chef conservateur, lui, dit qu'il offrira aux Québécois « la même chose » que tous les autres Canadiens. Le Québec ne ferait pas exception à son projet de corridor énergétique qui permettrait le passage d'oléoducs sur son territoire.

Ce discours de M. Scheer va à l'encontre de l'opération charme menée par les conservateurs au Québec dans les derniers mois.

Lors de deux arrêts au Québec cette semaine, il a répété aux Québécois qu'ils sont « maîtres » chez eux et a promis mer et monde au gouvernement du Québec pour satisfaire des demandes bien spécifiques, comme plus de pouvoirs en immigration ou une déclaration des revenus unique gérée par la province.

Samedi matin lors d'un arrêt dans la région de Toronto, M. Scheer a soutenu que les promesses faites au Québec respectent les principes conservateurs, soit la décentralisation et l'autonomie des provinces.