(Mississauga) Le chef libéral Justin Trudeau portait un gilet pare-balles et il était entouré de forces de sécurité exceptionnelles pendant et après son discours, en raison d’une menace non précisée, lors d’un rassemblement à Mississauga dans la banlieue de Toronto, samedi soir.

Plus de 2000 partisans libéraux se sont déplacés pour assister au rassemblement, qui a débuté après environ 90 minutes de retard.

Le premier ministre sortant portait une veste de sécurité sous son veston, et il était escorté par des officiers tactiques en uniforme et des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) en civil.

Son épouse, Sophie Grégoire Trudeau, devait présenter le chef libéral. Cependant, elle n’est jamais montée sur scène après avoir volé avec son mari depuis Vancouver plus tôt dans la journée.

La campagne libérale n’a pas officiellement commenté le retard ou les raisons de la présence exceptionnelle de sécurité, mais une source a confirmé à la Presse canadienne qu’il y avait eu une menace à la sécurité de Justin Trudeau.

La police régionale de Peel a redirigé les questions de la Presse canadienne vers la GRC.

Lors de son discours, dans une région où plusieurs luttes sont serrées entre libéraux, néodémocrates et conservateurs, Justin Trudeau a tenté d’associer les réductions de dépenses proposées dans la plate-forme conservatrice fédérale aux réductions opérées en Ontario par le premier ministre Doug Ford.

Le chef libéral a également déclaré que les néodémocrates, lorsqu’ils étaient devenus l’opposition officielle, n’avaient pas pu empêcher le gouvernement de Stephen Harper à rendre des comptes, de la même façon que le NPD n’a pas été à la hauteur selon lui pour tenir tête au gouvernement de Doug Ford sur la scène provinciale.

Il a invité les électeurs de gauche comme de droite à voter pour le Parti libéral le 21 octobre.

« Si vous voulez des actions progressistes, vous avez besoin d’un gouvernement progressiste, pas d’une opposition progressiste », a déclaré Justin Trudeau lors du rassemblement.