(Surrey) Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, a effectué sa première visite de campagne dans l’Ouest du pays, mercredi, où des manifestants l’attendaient de pied ferme.

Des agents de sécurité ont empêché une dizaine de manifestants d’entrer dans la salle de bal de l’hôtel de Surrey, en Colombie-Britannique, où M. Bernier devait prononcer son allocution. Les manifestants, qui se sont ensuite dispersés, portaient des pancartes en appui aux immigrants et aux réfugiés.

Une grande partie du discours de M. Bernier, invité par la Chambre de commerce de Surrey, a d’ailleurs porté sur les politiques d’immigration au Canada qui, selon lui, nécessitent un débat public.

Le chef du Parti populaire a d’ailleurs promis de discuter notamment des questions d’immigration avec le leader néo-démocrate, Jagmeet Singh, lors des deux débats des chefs, les 7 et 10 octobre.

M. Bernier a rappelé qu’il était contre « l’immigration de masse », mais pas contre les immigrants. Il estime aussi que le Canada devrait accepter les « vrais réfugiés », pas ceux qui tentent d’entrer au Québec et dans d’autres régions du pays sans passer par les postes-frontière officiels.

Il a d’ailleurs souhaité qu’une clôture soit érigée à Saint-Bernard-de-Lacolle, au Québec, où des milliers de personnes sont entrées par le chemin Roxham, sous le regard de policiers fédéraux, pour demander ensuite l’asile au Canada.