(Vancouver) Un cadre important de l’Aéroport international de Victoria a dit jeudi ne pas comprendre comment un autobus avait pu endommager la veille l’avion de campagne du chef libéral Justin Trudeau.

Martin Childs, qui dirige le terminal privé de l’aéroport, a indiqué que les chauffeurs et le personnel de sécurité sont prévenus à l’avance où ils doivent se stationner sur le tarmac.

Il a expliqué qu’il y avait 12 cônes orange autour de l’appareil. Selon les normes du secteur du transport aérien, on met en place un cône devant l’appareil, un derrière et un autre devant chaque aile.

M. Childs a soutenu qu’il y avait assez d’espace pour permettre à l’autobus transportant des journalistes et des employés du parti de contourner l’avion. Le conducteur a plutôt tenté de passer sous l’appareil, accrochant une de ses ailes.

Il a aussi rappelé qu’au moins de 30 à 40 personnes qui ne font pas partie de son personnel peuvent se retrouver sur le tarmac à tout moment : des gardiens de sécurité, des agents de la GRC, des chauffeurs, des employés d’entretien.

Un porte-parole du Bureau de la sécurité des transports a indiqué que l’agence ne mènera pas une enquête sur l’incident.

M. Trudeau avait déjà quitté les lieux lorsque l’accident est survenu.

L’organisation de la campagne libérale a nolisé un nouvel appareil d’Air Transat. Celui-ci n’est toutefois pas décoré des couleurs du parti et du nom « Trudeau ».

L’autobus appartient à une compagnie de transport de Victoria, Wilson Transportation. Son vice-président Joe Jansen a dit qu’il n’avait pas examiné les dommages causés au véhicule, mais il s’attend à ce que ceux-ci soient mineurs.

« Je ne sais pas si c’est une tempête dans un verre d’eau. En aucun moment, la vie de quelqu’un n’a été mise en danger, a-t-il souligné. Si cela n’était de la notoriété du pssager, l’incident n’aurait soulevé aucun intérêt. »