L'Américain Lance Armstrong a réagi vigoureusement vendredi aux propos de la ministre française des Sports Roselyne Bachelot, qui avait évoqué un «retard» de l'UCI samedi dernier lors d'un contrôle antidopage de l'équipe Astana d'Armstrong et Alberto Contador.

«Trop c'est trop», a déclaré le septuple vainqueur du Tour. «Cette équipe existe depuis longtemps et nous n'avons jamais eu de contrôle positif», a-t-il ajouté.

«Je trouve cela ridicule. C'est le Tour de France et on ne peut pas réveiller des coureurs à 6H du matin le jour d'une étape de montagne», a estimé Armstrong.

«Tout ce que je sais de ce qui s'est passé, c'est que quand ils ont frappé à ma porte, je suis descendu et j'ai donné mon sang», a affirmé Armstrong.

Jeudi, Roselyne Bachelot avait rappelé à l'Union cycliste international (UCI) ses devoirs de rapidité pour exécuter les contrôles. «Je veux rappeler chacun à ses responsabilités, et qu'en particulier le regrettable incident qui s'est produit samedi dernier où il y a eu un certain retard à l'allumage de la part de l'UCI lors du contrôle de l'équipe Astana ne doit plus se reproduire pour qu'il n'y ait aucun risque de contestation», avait elle dit.

Lundi, Pierre Bordry, président de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), avait de son côté évoqué la «complaisance» des inspecteurs de l'UCI chargés de superviser les contrôles antidopage.

Selon plusieurs médias, l'encadrement de l'équipe Astana aurait fait patienter une heure les inspecteurs de l'UCI venus contrôler les coureurs au matin de la 11e étape, Andorre-la-Vieille - Saint-Girons.