Peyton Manning a joué le rôle du maître de cérémonie à merveille. Il a répondu à des questions venant de toutes les directions, établissant souvent un contact visuel. Il a parlé avec révérence lorsque nécessaire, a tenté quelques pointes d'humour et est resté bien loin de ce qui pourrait amener de la controverse.

Oui, le quart des Colts d'Indianapolis a montré autant d'assurance lors de la journée des médias que lorsqu'il est au coeur de la ligne de mêlée.

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Manning, clairement la plus grande vedette dans le sud de la Floride, ces jours-ci, a abordé plusieurs sujets, mardi, sans révéler beaucoup de choses qui n'étaient pas déjà connues. Il n'a certainement pas fait de déclaration susceptible de se retrouver sur un tableau dans le vestiaire de l'adversaire de dimanche au Super Bowl, les Saints de la Nouvelle-Orléans.

La Nouvelle-Orléans est là où il a grandi. Son père Archie y a joué, et il y habite encore. Si les Colts ne tentaient pas de remporter un championnat, Manning serait le plus gros partisan des Saints. Il était certainement heureux de les voir battre les Vikings du Minnesota pour accéder une première fois au Super Bowl, un match que Manning a remporté il y a trois ans.

«Les Saints étaient mon équipe quand j'étais petit, a dit Manning. J'étais très excité pour les Saints, quand ils ont battu les Vikings. C'était excitant de voir le Quartier français se remplir de monde après la victoire. J'ai beaucoup d'amis qui m'ont parlé de l'atmosphère là-bas.»

Manning a aussi dit qu'il est bien conscient de l'histoire des Colts, à partir de leurs années à Baltimore.

L'un des joueurs préférés de son père était le quart et membre du Temple de la renommée Johnny Unitas.

«Je suis conscient de son importance (Unitas), a dit Manning. Je sens encore ce lien-là avec l'histoire des Colts.»

Peu après avoir été repêché par les Colts, Manning a rencontré le quart des Saints Drew Brees, qui à l'époque jouait à Purdue, non loin d'Indianapolis.

«Il est venu voir un match des Colts, a dit Manning, qui a rapidement ajouté que Brees «a payé son billet. Tout a été fait dans les règles», a t-il ajouté, apparemment au cas où la NCAA serait à l'écoute.

Plus tard, quand un journaliste a évoqué les superstitions, Manning a confié qu'il avait une routine qu'il suivait avant chaque match. Lorsqu'il arrive au stade, il lit le programme du match d'un bout à l'autre. Puis, exactement deux heures avant le botté d'envoi, il va sur le terrain et effectue quelques passes avec l'ailier espacé Reggie Wayne.

Dans un autre ordre d'idées, Manning a dit s'ennuyer de l'ancien quart Steve McNair, qui a été tué en juillet 2009 dans ce qui a été classé comme un meurtre suivi d'un suicide. «Il n'y avait pas de joueur plus coriace dans la NFL que Steve McNair. Je suis très fier d'avoir partagé le titre de joueur par excellence avec lui en 2003.»

Manning a aussi dit qu'il croyait que la ligue était sincère dans ses efforts concernant la prévention des commotions cérébrales. «J'apprécie ce que la NFL tente de faire. Quand vous jouez au football, il faut que vous soyez un dur, mais il faut aussi agir de façon intelligente et réfléchie.»