Des femmes arrêtées pendant le Sommet du G20 prétendent que des policiers leur ont proféré des menaces et utilisé un langage à caractère sexuel à leur endroit pendant qu'elles étaient détenues.

Ces accusations ont été avancées dans deux témoignages livrés via vidéo, et présentés jeudi dans le cadre d'une conférence de presse organisée par le Toronto Community Mobilization Network.

L'une des femmes, Amy Miller, journaliste pour un média indépendant de Toronto, a relaté avoir été détenue pendant 13 heures dans une cellule, où on lui aurait notamment dit qu'elle serait violée à répétition.

L'autre femme, Lacy MacAuley, a raconté qu'un policier s'est assis sur son bassin et a utilisé des termes à «caractère fortement sexuel» qu'elle a refusé d'énoncer à voix haute.

Interrogée en lien avec ces accusations, une porte-parole du Service de police de Toronto, Meaghan Gray, a encouragé toute personne disant avoir été maltraitée par un policier à déposer une plainte officielle au bureau provincial d'examen de la police. Mme Gray a par ailleurs fait savoir que les autorités policières n'émettront aucun commentaire en lien avec des allégations spécifiques.