Les membres de la Convergence des luttes anti-capitalistes (CLAC) ont mis sur pied un comité de support psychosocial pour venir en aide aux personnes arrêtées lors du sommet du G-20 de Toronto.

Dénonçant toujours la répression policière et le déploiement des forces de sécurité en marge du sommet, les militants estiment nécessaire d'offrir de l'aide aux personnes appréhendées qui sortent de prison.

Des efforts d'assistance psychologique ont été organisés dans la région de Montréal. Plusieurs autres ressources, notamment en ligne, ont aussi été identifiées pour aider les activistes qui se disent perturbés et encore sous le choc.

Plusieurs des manifestants qui étaient présents à Toronto soutiennent avoir vécu des expériences traumatisantes. Dans certains cas, il s'agissait d'une première expérience de manifestation.

Des séances de thérapies de groupe ou individuelle pourraient également être tenues, selon la demande.

La CLAC suggère également des conseils légaux pour les personnes qui font face à des accusations. Elle leur recommande de noter leurs souvenirs alors qu'ils sont encore frais en mémoire et de ne pas discuter de leurs expériences avec des personnes susceptibles de témoigner lors de leur procès.