Le juge militaire qui préside au procès pour crimes de guerre d'Omar Khadr affirme, dans un jugement rendu public vendredi, que le jeune Canadien n'a jamais été torturé par ses geôliers ou ses interrogateurs américains.

Le magistrat indique qu'il n'y a pas de «preuves crédibles» que Khadr ait été maltraité.

Le jugement de neuf pages explique pourquoi le colonel Patrick Parrish autorise que les aveux de Khadr soit utilisés contre lui lors de son procès.

Selon le juge Parrish, les aveux incriminants de Khadr ont été livrés volontairement, et il est dans l'intérêt de la justice de les admettre en preuve.

La semaine dernière, le colonel Parrish avait rejeté les arguments de la défense voulant que Khadr ait avoué sous la torture et la menace, après sa capture en juillet 2002.