L'Agence de la santé et des services sociaux de Laval peut dès maintenant vacciner les jeunes de 5 à 19 ans. Elle devance donc de quatre jours la vaccination des enfants de moins de 10 ans, et de plus d'une semaine celle des adolescents.

«Nous avons calculé qu'environ 20% de notre capacité de vaccination n'est pas utilisée. Plutôt que de rester les bras croisés, on devance la vaccination des jeunes», a expliqué Martine Casa, responsable des communications sur la pandémie à Laval.Elle ajoute que le lancement plus tardif de la vaccination à Laval et la gestion serrée des doses en faveur des groupes prioritaires expliquent cette accélération.

La ville dispose en ce moment de 26 000 doses du vaccin. Au total, 10 500 Lavallois peuvent toujours se faire vacciner chaque jour.

La région ne souffre donc pas du manque de vaccins qui touche d'autres régions du Québec. Le ministre avait prévenu mardi que des centres pourraient fermer temporairement leurs portes ou ralentir leurs activités, faute de doses.

Ce fut le cas notamment au Saguenay-Lac-Saint-Jean, mercredi. Les centres de Chicoutimi et d'Alma étaient réservés aux femmes enceintes. L'arrivée de près de 6000 doses dans la région à la fin de cette semaine permettra toutefois aux citoyens d'obtenir le vaccin comme prévu au cours des prochains jours.

Problème è Saint-Eustache

Dans les Laurentides, la vaccination à Saint-Eustache est suspendue jusqu'à lundi. L'Agence de la santé et des services sociaux de la région compte trouver d'ici là une solution à la cohue qui commence en pleine nuit là-bas.

Dans Lanaudière, le centre de santé et de services sociaux du sud de la région a dû reporter la vaccination prévue pour cette semaine.

Enfin, en Montérégie, aucune fermeture ni ralentissement n'est prévu. «Nos calculs étaient bons», a indiqué François Simard, responsable des communications pour l'Agence de la santé et des services sociaux de la région.

Québec prévoit recevoir 440 000 doses du vaccin la semaine prochaine, soit presque moitié moins que prévu.