L'enquête commandée par la ministre de la Santé, Leona Aglukkaq, concernant l'envoi de dizaines de sacs mortuaires à des communautés autochtones du nord du Manitoba, en prévision de la pandémie de grippe A(H1N1), conclut que l'incident est dû à une surestimation des besoins.

«Bien que les sacs mortuaires soient du matériel médical important (pour prévenir la transmission d'infections des personnes décédées aux vivants), la quantité commandée pour Wasagamack (nord du Manitoba) était clairement surestimée», stipule le rapport. Mais il est impossible de conclure, ajoute-t-on, à de la «mauvaise volonté» de la part des autorités responsables. La ministre Aglukkaq avait ordonné une enquête après que des chefs de communautés autochtones se furent insurgés de cet envoi macabre, qui a été perçu comme une insulte. Certaines communautés éloignées ont été fortement touchées par la première vague de grippe A(H1N1), au printemps dernier.