Les chefs de l'État et de gouvernements de la Francophonie se sont engagés dimanche à soutenir la tenue d'un sommet international sur la crise internationale, a affirmé le premier ministre Stephen Harper en clôturant le XIIe sommet de la Francophonie à Québec.

Harper a confirmé que Madagascar avait été choisi pour organiser le 13e sommet de la Francophonie en 2010 et la République démocratique du Congo en 2012. L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) compte désormais 70 pays et gouvernements membres et observateurs.  

Il a souligné que ce «premier forum Nord-Sud» a été l'occasion «d'appuyer l'idée qui nous a été suggérée par le président Nicolas Sarkozy, qui assure la présidence de l'Union européenne, d'organiser ce forum pour que nous puissions refonder en quelque sortes nos institutions financières», a affirmé M. Harper.

 

«Persuadés qu'aucun pays n'est à l'abri de la tourmente qui ébranle les marchés mondiaux du crédit et que les turbulences (...) demandent une intervention urgente et coordonnée (...) nous nous engageons à soutenir la tenue d'un sommet international à ce sujet», affirme la déclaration finale du sommet.

 

Ce sommet international sur la crise financière «est très important pour l'avenir», a déclaré pour sa part le premier ministre québécois Jean Charest.

 

«C'est une première occasion de dire et d'anticiper les impacts que cela aura également sur les pays du Sud».

 

«Ce sommet interpellera d'abord le G8, auquel on ajoutera le G5, et la Banque mondiale et le FMI. Mais pour la suite des choses il faudra bien impliquer les pays en voie de développement», a-t-il ajouté.