Lors de la première journée du festival Osheaga, samedi dernier, j'ai eu la malchance de ne pas prendre le temps de bien souper avant de me déplacer au festival. L'attente au stand à hot-dogs était de plus d'une heure et demie. J'ai d'abord cru à une lacune dans l'anticipation de la demande en nourriture au festival - ce sont des choses qui arrivent -, mais non.

 

Après avoir attendu durant la quasi-totalité du spectacle de The Roots, et après avoir manqué le début du spectacle de Coldplay, pour lequel j'ai décidé de payer l'exorbitante somme de 85$, les employés du Groupe Compass nous ont annoncé, avec un sourire déplacé étant donné la situation, qu'il n'y avait plus de hot-dogs. J'ignore pourquoi les employés n'ont pas avisé avant les gens qui attendaient vaillamment de ce problème imminent.

 

Mais j'étais plutôt en colère lorsque j'ai quitté le stand avec deux sacs de croustilles, une bouteille d'eau et un thé glacé pour la modique somme de 13$. Avant de partir, j'ai même pris le soin de demander à un employé de m'adresser à son supérieur immédiat. Ce dernier m'a alors répondu: «Nos supérieurs, je sais pas où ils sont, ils se cachent». 

Comment se fait-il qu'à Osheaga, un festival qui a pris cette année une ampleur démesurée, les services alimentaires soient aussi médiocres? Les prix sont exorbitants. Le service de traiteur qui était sur place était évidemment incapable de subvenir à la demande dans un délai raisonnable. Aucun superviseur n'était sur place et les employés manquaient de professionnalisme, trop occupés qu'ils étaient, pour la plupart, à discuter entre eux.