La nomination de Pierre Karl Péladeau comme chef du PQ aura créé chez les militants des dissensions, de la controverse, des heureux et des malheureux. Au fond, rien de nouveau sous le soleil.

Le Comité national des jeunes du Parti québécois n'est certes pas différent à de telles conséquences. Nous en avons pour preuve le départ de Léo Bureau-Blouin à la tête du CNJPQ. Une perte énorme aux yeux de plusieurs observateurs de la scène politique. La fidélité de M. Bureau-Blouin à Alexandre Cloutier aura duré jusqu'à la fin. Maintenant, l'heure est aux solutions émergentes ; il faut traverser la mer des incertitudes.

Cela permet donc à Mme Ariane Cayer, jeune étudiante en droit, de prendre la relève chez les jeunes et d'embrasser plusieurs dossiers majeurs et névralgiques. Mais qu'en est-il au juste ?

Sans l'aide des jeunes, le PQ ne peut toucher au succès ! 

Premièrement, il faudra inviter les petites chapelles à se joindre à la grande basilique de PKP, tourner le dos au négativisme, promouvoir l'indépendance chez les jeunes, atteindre une vitesse de croisière suffisante pour trouver les conditions gagnantes, instruire les jeunes des bienfaits extraordinaires des liens d'un Québec avec l'économie internationale. 

Sans oublier, bien sûr, la survie de notre langue, de notre culture, le plein contrôle sur notre immigration, l'avancement de la santé et de l'éducation, la prospérité d'un Québec fort avec ses énergies et ressources. Les défis sont immenses chez les jeunes. Bravo, Ariane et merci, Léo !