On fait tout pour nous faire sentir coupables des maux des Autochtones. Eh bien, je ne suis pas d'accord.

1 - Le budget fédéral pour les Premières Nations est de 9 milliards, soit l'équivalent d'environ 9 000 $ par individu et 45 000 $ pour une famille de cinq ;

2 - Les autochtones du Québec accaparent cinq à huit fois leur poids en services sociaux, santé et éducation. On peut évaluer qu'il en coûte plus de 40 000 $ par individu par année. Et là, on parle de citoyens qui ne paient ni impôts ni taxes et qui ne contribuent pas à l'essor économique de leur communauté. On peut aussi ajouter les redevances de la Paix des Braves et les ententes que des sociétés minières ou Hydro-Québec paient pour « utiliser » leur territoire.

3 - Félix Leclerc disait : « La meilleure manière de tuer un homme est de le payer à rien faire. » J'ai vu des camions pleins de caisses de bière entrer sur la réserve le premier du mois. J'ai vu des maisons neuves construites par le gouvernement laissées à l'abandon. On arrachait les cadres de portes et le plancher de bois franc pour chauffer le poêle à bois en plein milieu de la forêt. On parle d'une réserve qui n'a pas d'installation salubre ni d'eau.

4 - La dernière mouture d'exagération : le « génocide culturel ». Je trouve cette comparaison très insultante pour les juifs de la Shoah. On analyse des pratiques d'il y a cinquante à cent ans avec des lois et des regards d'aujourd'hui.

Dois-je vous rappeler que les femmes ne pouvaient pas voter au Québec avant 1940 et qu'elles étaient juridiquement des enfants jusqu'au début des années 60 ?

Voici le discours d'un raciste fini ? Non, pas du tout. Mais je dis que ce que nous avons fait à date ne fonctionne pas. Il faut cesser de mettre de l'argent pour seulement apaiser notre conscience. Il faut dire la vérité. Il faut que les Premières Nations cessent d'être des quémandeurs. 

Elles doivent payer des taxes et des impôts, si elles veulent des services. Elles doivent aller de l'avant et éduquer leurs peuples. Oui, on doit les épauler pour qu'elles améliorent leur sort. Mais, d'un autre côté, on ne doit pas avoir peur de mettre des communautés et des réserves en tutelle quand l'argent est dilapidé ou détourné par une minorité. La vérité, la compréhension mutuelle et des objectifs de développement intégrés par les Autochtones auront plus de succès que seulement l'argent.