Avons-nous vraiment besoin de quelqu'un qui ne pense pas avant de parler comme ministre de l'Éducation? C'est de notre avenir qu'il s'agit. Peut-être qu'une petite prime d'encouragement à la réflexion serait bénéfique pour notre bon docteur ministre de l'Éducation. Chose certaine, il y retrouverait toute sa motivation.

Une prime à la réflexion ?

Avons-nous vraiment besoin de quelqu'un qui ne pense pas avant de parler comme ministre de l'Éducation? C'est de notre avenir qu'il s'agit. Peut-être qu'une petite prime d'encouragement à la réflexion serait bénéfique pour notre bon docteur ministre de l'Éducation. Chose certaine, il y retrouverait toute sa motivation.

Alain Turcotte, Saint-Pie

Laissez les syndicats gérer

Le seul régime de retraite au Québec où le syndicat fait partie de la gestion est celui des policiers de Montréal. C'est, par ce fait, le régime en meilleure santé du Québec, sans aucun déficit, avec une capitalisation de plus de 100%, et qui a permis aux contribuables de Montréal une vacance de cotisation de 10 ans. En Ontario, le Teacher's Fund, également sous gestion syndicale, est l'un des meilleurs. Preuve que les syndicats priorisent les avoirs de leurs membres, alors que les Villes ont d'autres priorités... Tous les syndicats seraient heureux d'avoir leur mot à dire dans la gestion de leurs avoirs, mais ce n'est pas le cas. Les Villes préfèrent en avoir la gestion exclusive, pour le malheur des contribuables!

Isabelle Trottier

L'autre moitié

Il reste un peu moins de 500 jours avant la date butoir des Objectifs du Millénaire pour le développement. Il y a huit objectifs, concernant entre autres les thèmes de l'éducation, la santé maternelle et infantile, de même que l'éradication de pandémies. Quinze années ont été données, de 2000 à 2015, pour pouvoir les atteindre, durant lesquelles nous avons fait beaucoup de progrès. La mortalité infantile a été réduite de moitié, et celle des mères a décru de 45%, c'est génial!

Il reste toutefois l'autre moitié de ces gens à sauver au cours des prochaines années; il ne faut pas relâcher nos efforts. En septembre se tiendra l'Assemblée générale des Nations unies; il serait primordial que notre premier ministre fasse preuve de leadership et qu'il exhorte les autres pays donateurs à continuer de financer ce projet afin que d'ici 2030, toutes les mères et les enfants puissent avoir une longue vie.

 Eva Tardif-Sanchez, Gatineau

Le mal de bloc de Lucien Bouchard

Dans le documentaire Nation, huis clos, Lucien Bouchard lance: «La présence politique du Bloc [québécois] dilue le pouvoir du Québec au sein de la fédération. Quand vous envoyez à Ottawa une députation de 30, 40 [députés du parti au pouvoir], comme on le faisait autrefois, il y a de fortes chances que des poids lourds se retrouvent au cabinet. Quand on est autour d'une table, tout le monde, si vous êtes là, vous allez en arracher pour le Québec. La politique, c'est ça.»

L'ancien chef du Bloc et du PQ semble oublier qu'à la Chambre des communes, au début des années 80, 74 députés libéraux québécois sur 75 ont approuvé la «nuit des longs couteaux» et se sont prononcés en faveur de la nouvelle Constitution, que le Québec n'a toujours pas signée. J'aurais bien aimé qu'il y ait à l'époque une poignée de députés souverainistes pour alerter les Québécois du coup de force de Trudeau. Le BQ traverse une crise, mais je suis convaincu qu'il reviendra en force, l'indépendance du Québec n'étant pas pour demain.

Sylvio Le Blanc, Montréal