On présente souvent le système électoral à la proportionnelle comme une solution plus juste. Avant de changer, je crois qu'il serait important de bien mesurer les enjeux entourant cette question. La proportionnelle n'est pas une panacée et comporte de nombreux inconvénients. Elle ouvre la voie aux partis marginaux et extrémistes qui peuvent déstabiliser une société. En Israël, où ce système est utilisé, les gouvernements sont composés de coalitions qui doivent intégrer des éléments plus radicaux pour arriver à former une majorité. Ceux-ci influencent la politique du gouvernement, ce qui provoque de grandes difficultés lorsque l'on doit arrêter la colonisation dans les territoires occupés ou signer un accord de paix. Notre système électoral émane de la Grande-Bretagne, qui a su traverser les importantes crises du XXe siècle. En favorisant l'élection de gouvernements majoritaires et la stabilité politique, notre système électoral favorise les partis centraux et limite les tribunes offertes aux radicaux. Avant de sacrifier ces avantages, il est important de bien évaluer la question.

Pas une panacée

On présente souvent le système électoral à la proportionnelle comme une solution plus juste. Avant de changer, je crois qu'il serait important de bien mesurer les enjeux entourant cette question. La proportionnelle n'est pas une panacée et comporte de nombreux inconvénients. Elle ouvre la voie aux partis marginaux et extrémistes qui peuvent déstabiliser une société. En Israël, où ce système est utilisé, les gouvernements sont composés de coalitions qui doivent intégrer des éléments plus radicaux pour arriver à former une majorité. Ceux-ci influencent la politique du gouvernement, ce qui provoque de grandes difficultés lorsque l'on doit arrêter la colonisation dans les territoires occupés ou signer un accord de paix. Notre système électoral émane de la Grande-Bretagne, qui a su traverser les importantes crises du XXe siècle. En favorisant l'élection de gouvernements majoritaires et la stabilité politique, notre système électoral favorise les partis centraux et limite les tribunes offertes aux radicaux. Avant de sacrifier ces avantages, il est important de bien évaluer la question.

Tommie Hamel, Québec

L'État et la religion

En permettant aux sikhs de porter le kirpan dans ses missions étrangères, le gouvernement conservateur stipule qu'ils «devront également porter les quatre autres symboles de leur foi». L'un d'eux est le kachera, à l'origine une culotte serrée aux genoux donnant au chevalier le libre mouvement des jambes et symbolisant son empressement à défendre sa foi. Le kachera s'est ensuite étendu à tous les croyants, pour devenir un caleçon symbolisant la modestie, un peu comme le brassard du confirmé conférait au catholique le titre de «soldat du Christ, et le voile de la confirmée, celui de «modeste servante». Va-t-on permettre aux catholiques de travailler dans les missions étrangères à condition de porter le brassard et le voile? Pierre Trudeau a sorti l'État des chambres à coucher. Stephen Harper vient de le faire entrer dans les culottes de ses fonctionnaires.

Pascal Barrette, Ottawa

Les médecins fonctionnaires

Pourquoi ça va si mal dans notre système de santé? Parce que nous, citoyens payeurs du salaire des médecins, n'avons pas le droit d'être malades du vendredi après-midi au lundi matin. Si on s'offre ce luxe, il faut subir des heures d'attente à l'urgence. Pourquoi? Parce que trop de médecins agissent comme des fonctionnaires qui travaillent du lundi au vendredi, de 9 à 5. Alors ceux-ci devraient être payés comme des fonctionnaires et non comme une caste privilégiée, bénéficiant de conditions salariales exceptionnelles. Je souhaite que le nouveau gouvernement réorganise les horaires de travail pour que chaque citoyen puisse se faire soigner 7 jours sur 7, 24 heures par jour. Le temps où l'organisation de la médecine se fait strictement en fonction du bien-être des médecins doit cesser. Pourquoi est-ce si compliqué d'organiser des cliniques régionales ouvertes 24 heures par jour, afin de réserver les urgences pour les cas lourds?

Robert Beaudin