Belle initiative de Philippe Couillard de publier ses revenus et ses placements et ceux de sa conjointe et de demander aux autres candidats d'en faire autant.

Les Québécois doivent savoir

Belle initiative de Philippe Couillard de publier ses revenus et ses placements et ceux de sa conjointe et de demander aux autres candidats d'en faire autant.

Toutefois, c'est insuffisant. Ils devraient aussi publier les revenus des cinq dernières années. Le poste de premier ministre est très important et les Québécois ont le droit de savoir comment les candidats ont acquis leur richesse.

Certains diront que c'est une attaque contre la chef péquiste, et c'est vrai, car nous savons comment François Legault a acquis sa richesse, mais nous ne savons pas comment Pauline Marois a acquis la sienne et elle refuse de le dévoiler, se cachant derrière le commissaire à l'éthique. Si sa richesse provient de son mari, donc son associé, les Québécois doivent savoir comment le couple s'est enrichi.

Nous savons tous qu'aux États-Unis, un candidat à la présidence doit publier ses revenus et placements. Pauline Marois manque encore de jugement en refusant de publier ses chiffres, sachant fort bien que les Québécois vont insister pour en connaître davantage.

Pierre Cloutier

Faites ce que je dis...

La devise de la première ministre sortante peut être «Faites ce que je dis, pas ce que je fais». Elle demande l'intégrité absolue aux autres, mais elle se défile lorsque vient le temps de s'expliquer en commission parlementaire sur les rapports douteux avec la FTQ et elle refuse d'étaler publiquement ses états financiers personnels.

Jean-Philippe Hébert, Saint-Basile

L'exemple français

Il est discutable que Mme Marois cite en exemple la France, concernant le vivre-ensemble, pour défendre la justification de la Charte de la laïcité, alors qu'elle refuse de rendre public l'état des finances de son patrimoine familial.

Je lui rappelle que le gouvernement français dévoile sur son site internet le patrimoine du premier ministre et celui de tous les membres du gouvernement français. Conséquemment, est-ce qu'elle est prête à faire cet exercice, dans un souci de transparence?

Odette Frigon, Saint-Hubert

La diversion

Le Parti libéral a le vent dans les voiles et a pris les devants dans la présente campagne. Il faut croire que les Québécois ont passé l'éponge sur les neuf années du règne désastreux du gouvernement de Jean Charest et des 18 anciens ministres qui se présentent dans l'équipe Couillard. Ainsi, le Parti québécois a perdu des plumes et la Coalition avenir Québec est en voie de disparaître.

Les gens ont entendu le mot souveraineté et ont immédiatement dirigé leur vote sur les libéraux, oubliant que c'est la population qui décidera de l'avenir du Québec et non une élection. Il va de soi que, pour éviter de parler du bilan médiocre des années libérales, son chef Philippe Couillard remue les cendres et ne parle que du référendum.

À l'Assemblée nationale, les libéraux ont voté 11 fois contre des motions réclamant qu'une commission d'enquête soit mandatée pour examiner les allégations de malversation dans le secteur de la construction.

Jocelyn Boily, Québec