Il ne me semble pas que Mme Marois ait commis un crime en refusant un débat en anglais. Nos compatriotes anglophones et allophones sont bien accommodés par nos lois actuelles, même si on peut faire mieux. Comme la première ministre, je suis francophone de souche, une des meilleures langues pour exprimer des émotions. C'est une langue belle, comme dit la chanson, est-ce que la traduction dans l'autre langue sera fidèle ?

Mme Marois et l'anglais

Il ne me semble pas que Mme Marois ait commis un crime en refusant un débat en anglais. Nos compatriotes anglophones et allophones sont bien accommodés par nos lois actuelles, même si on peut faire mieux. Comme la première ministre, je suis francophone de souche, une des meilleures langues pour exprimer des émotions. C'est une langue belle, comme dit la chanson, est-ce que la traduction dans l'autre langue sera fidèle ?

Robert Chicoine, Saint-Hyacinthe

Le coq a souvent chanté

Quelques jours avant son annonce, PKP claironnait haut et fort qu'il ne serait pas candidat : évidemment un mensonge.

Vingt-quatre heures avant sa mise à jour économique, le ministre Marceau continuait à dire qu'il n'y aurait pas de déficit : un autre mensonge. Madame Marois fait passer une loi sur des élections à date fixe : mensonge !

Notre culture politique est basée sur le mensonge ; comme le disait Mario Dumont, tout candidat qui dira la vérité sera battu. Les Québécois préfèrent se faire dire que tout va très bien ; malheureusement, ce sont nos petits enfants qui en paieront le fort prix !

Réal Boulet, Châteauguay

Les dieux de la santé

Aucun de ces bons docteurs (je vous parle de ces grands docteurs ministres) n'a été capable de mettre ses culottes afin de faire comprendre aux médecins du Québec qu'ils ne sont pas des dieux. Non, ils sont eux-mêmes médecins, donc dieux de la santé. Aucun des ces bons docteurs n'a réussi à mettre de l'ordre dans les dépenses des centres de santé. Ils veulent y mettre de l'ordre, mais aucun n'a la solution et il n'en y aura jamais, car tout est seulement question d'argent, et malheureusement celui-ci est mal administré. Tout le monde dans le milieu de la santé y veut sa part et il ne reste rien pour le patient.

Linda Rastoll, Sherbrooke

Conflits d'intérêts

On parle beaucoup d'apparence de conflits d'intérêts avec la candidature de PKP au PQ et il y a effectivement des questions importantes qui se posent.

Mais, est-ce que les mêmes questions se sont posées lorsque les médecins Philippe Couillard, Yves Bolduc et Réjean Hébert ont consenti d'importantes augmentations salariales aux médecins, leur propre confrérie, alors qu'ils pourront en profiter personnellement s'ils reviennent à la pratique médicale ? Est-ce que cela s'appelle aussi apparence de conflit d'intérêts ?

De plus, l'entente avec les pharmaciens, où les bénéfices pour la population sont évidents, traîne en longueur et il est évident que les coûts réclamés devraient être retirés de l'enveloppe globale des médecins pour des actes qu'ils n'auront plus à facturer. Est-ce le dilemme actuel qui empêche la signature et surtout le service attendu par la population ?

Oui, l'arrivée de PKP pose des questions, et certains ténors qui les posent devraient regarder un tant soit peu d'autres situations à tout le moins fort discutables !

Yves Poirier, Montréal

Le pays de PKP

Pierre Karl Péladeau déclare : « Je veux laisser à mes enfants un pays dont ils peuvent être fiers. » Si j'étais l'un de ses amis, je féliciterais Péladeau d'avoir déjà fait le meilleur pour ses enfants. Il va leur laisser une sécurité financière qui durera même jusqu'à ses arrières petits-enfants. Et il leur a déjà laissé un pays dont ils peuvent être fiers : le Canada, envié par le monde entier, un pays qui a toujours occupé l'une des trois premières places dans la liste des pays les plus agréables à vivre.

La Belle Province, d'autre part, a la plus forte dette des provinces canadiennes. S'il aime vraiment le Québec, il doit être conscient du fait que cette dette ne fera qu'augmenter après la séparation, suivie par l'exode des affaires, de l'argent et de la matière grise. Le Québec deviendra un pays du tiers-monde avant d'être happé par les États-Unis.

Voici l'héritage que les enfants de PKP pourraient éventuellement recevoir. Est-ce ce qu'il veut ?

Peter Sipos, Côte-Saint-Luc