Lors de mon retour de Toronto par la route 401 vers Montréal, j'ai compté 25 camions en sens inverse en cinq minutes et ce défilé s'est poursuivi pendant six heures. Quand je pense qu'ils consomment trois ou quatre kilomètres au litre et qu'ils roulent parfois jusqu'au sud des États-Unis, je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose.

Trop de camions

Lors de mon retour de Toronto par la route 401 vers Montréal, j'ai compté 25 camions en sens inverse en cinq minutes et ce défilé s'est poursuivi pendant six heures. Quand je pense qu'ils consomment trois ou quatre kilomètres au litre et qu'ils roulent parfois jusqu'au sud des États-Unis, je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose.

En Europe, j'ai constaté le choix fait pour un transport de marchandises par train avec plateformes pivotantes pour train routier permettant de décharger ou de charger le train routier durant le trajet. Voilà un transport flexible et beaucoup plus écologique. Quand décidera-t-on d'affronter le lobby du transport?

Gérald Guimond, Montréal

Des vélos sur les trottoirs

J'ai probablement croisé, plusieurs fois chaque semaine, quelques-uns des 500 cyclistes qui ont participé à la randonnée «Vélo sous zéro» au parc La Fontaine samedi. Ils se rendent en vélo au travail ou à l'université, le matin, vers 8h, sur le trottoir où je marche. De loin, ils me crient de me tasser à droite ou à gauche sur des trottoirs qui sont souvent glissants. Je leur réponds de rouler dans la rue et eux me disent que c'est trop dangereux dans la rue.

Dois-je partager le trottoir avec des cyclistes durant l'hiver?

Robert Marcogliese, Montréal

Un budget qui ne veut rien dire

Le prochain budget du gouvernement du Québec n'est qu'un écran de fumée. Comment peut-on être collectivement si naïfs et accepter de nous laisser berner ainsi par tous ces politiciens?

En effet, on présentera un budget qui ne veut absolument rien dire et pour lequel il n'y aura ni débat, ni vote à l'Assemblée nationale, ni renversement de gouvernement. Une enveloppe vide...

Ensuite, on va débattre les élections à partir de cette même enveloppe vide. Une enveloppe qui peut contenir n'importe quoi, puisque le budget n'aura pas passé aux votes des députés.

Un vrai cirque, la politique, et nous sommes dirigés par une bande de bouffons.

Michael Chèvrefils, Montérégie

Euthanasier nos enfants ?

La Belgique ayant adopté la loi autorisant l'euthanasie des enfants, j'envoie un cri d'alarme à nos députés qui devront voter d'ici quelque temps sur le projet de loi 52.

Au début du processus en Belgique, tout devait être balisé, suivi, documenté et le projet ne concernait que les adultes. Dans les faits, on a banalisé et non balisé l'euthanasie et le suicide assisté, au point qu'aujourd'hui, la Belgique vient d'adopter une loi autorisant l'euthanasie des enfants.

Je pose la question à toute la population: malgré toutes les promesses de nos députés (promesses aussi faites en Belgique, avant l'adoption de la première loi sur l'euthanasie et le suicide assisté) est-ce que l'on veut l'adoption de cette loi 52 pour se retrouver, nous aussi, dans quelques années, à euthanasier nos enfants? Je suis certaine que madame la ministre dira qu'ici, ça n'arrivera pas! Mais veut-on prendre le risque?

Elizabeth Verge, Lachine