Les subventions du Parti québécois ne sont que de l'improvisation afin de leurrer le peuple et obtenir plus de votes. Rester au pouvoir est son objectif primordial; bien gérer la province est secondaire. C'est décevant et il est toutefois certain que le Parti québécois va accepter avec un sourire les 9,3 milliards du Canada, représentant 55% du montant global de la péréquation payée aux provinces canadiennes pour l'année à venir. Vite des élections.

L'improvisation du PQ

Les subventions du Parti québécois ne sont que de l'improvisation afin de leurrer le peuple et obtenir plus de votes. Rester au pouvoir est son objectif primordial; bien gérer la province est secondaire. C'est décevant et il est toutefois certain que le Parti québécois va accepter avec un sourire les 9,3 milliards du Canada, représentant 55% du montant global de la péréquation payée aux provinces canadiennes pour l'année à venir. Vite des élections.

Yvon Langlois, Longueuil

Sympathies variables

Madame Marois, une femme est morte de manière horrible, dans le métro, il y a quelques jours. Étranglée par une pièce de vêtement qui s'est prise dans l'escalier roulant. Naïma Rharouity. Sa dernière pensée a-t-elle été pour ses deux petits garçons? Pour son mari? J'ai mal de penser à leur douleur. Surtout, je suis révoltée, je suis dégoûtée par les commentaires haineux exprimés sur les médias sociaux. Que voulez-vous, la pièce de vêtement était un hijab... Madame Marois, vous êtes allée à L'Isle-Verte pour exprimer la sympathie de tout le Québec devant une tragédie qui nous a tous bouleversés. Pendant ce temps, la famille de Naïma vit le terrible drame de sa perte dans le contexte des excès du débat autour de la Charte, dans une atmosphère empuantie d'ostracisme. Qu'attendez-vous pour offrir vos condoléances à cette famille éprouvée? Qu'attendez-vous surtout pour condamner sans équivoque les propos qui nous déshonorent tous?

Micheline Marier

Dois-je renier mes droits ?

Je porte le voile depuis six ans. Ma mère aussi. Mon père n'a jamais approuvé notre choix. J'ai résisté aux critiques, sachant que j'allais devoir tenir mon bout pour garder ce voile qui m'a permis de m'épanouir, mais ce débat me fait mal. J'ai souvent entendu que je devais le retirer, par solidarité avec les femmes d'ailleurs, obligées de le porter. Sommes-nous si concernés, au Québec, par la situation des droits de l'Homme? Qui parmi nous n'a pas de téléphone intelligent, dont les composantes causent des guerres civiles dans le monde, ou n'a jamais acheté des vêtements, souliers et autres accessoires fabriqués par des humains surexploités par des multinationales? Oui, des femmes se battent pour pouvoir porter ce qu'elles veulent, mais suis-je vraiment obligée de porter leur fardeau, alors que j'ai eu la chance d'être née dans un pays libre? Vais-je renier mes droits? Ce n'est pas en interdisant le voile ici que les femmes en Arabie saoudite pourront être libres.

Yassmina Ziad, Montréal