Pendant que les politiciens et les fonctionnaires fédéraux, provinciaux et municipaux s'obstinent, rien ne bouge. Ça fait plus de dix ans qu'ils disent que le pont est mal en point. Vous savez ce qui se produira? Une poutre va s'effondrer et ils vont fermer le pont. Et du coup, la construction du nouveau pont débutera en panique. Il en coûtera le triple, le quadruple des coûts estimés. Comme pour toutes les autres infrastructures. Les firmes d'ingénieries et d'ouvrages civils doivent saliver à la pensée de cette manne. Dans dix ans, lorsque le nouveau pont aura été complété, nous nous retrouverons à nouveau devant une commission d'enquête.
Pendant que les politiciens et les fonctionnaires fédéraux, provinciaux et municipaux s'obstinent, rien ne bouge. Ça fait plus de dix ans qu'ils disent que le pont est mal en point. Vous savez ce qui se produira? Une poutre va s'effondrer et ils vont fermer le pont. Et du coup, la construction du nouveau pont débutera en panique. Il en coûtera le triple, le quadruple des coûts estimés. Comme pour toutes les autres infrastructures. Les firmes d'ingénieries et d'ouvrages civils doivent saliver à la pensée de cette manne. Dans dix ans, lorsque le nouveau pont aura été complété, nous nous retrouverons à nouveau devant une commission d'enquête.
Nous sommes pitoyables.
Christian Fortin, Richelieu
À quoi servent nos impôts?
La situation dramatique qui prévaut au pont Champlain suscite en moi plusieurs questions. À quoi sert de donner notre argent aux impôts quand on ne s'occupe plus des aspects les plus élémentaires du bien commun? À quoi servent les gouvernements, qui semblent plus occupés à se chicaner entre eux qu'à vouloir travailler en faveur du bien-être des citoyens? Sommes-nous à ce point sclérosés comme société pour risquer de mettre en danger la vie de nos concitoyens? À l'ère où on est obnubilé par des concepts chimériques comme le transport en commun et où l'on se préoccupe d'avantage du sort de la moindre espèce vivante en danger, comme les couleuvres brunes, ne serait-il pas grand temps de retourner aux priorités de base? Il y a une espèce vivante qui fait les frais de ces dérives sociétales et c'est l'être humain qui se lève tous les matins pour aller travailler. Après, on se demande pourquoi le monde vit une crise économique. Faut-il, encore une fois, que des gens paient de leur vie pour provoquer une remise en question de nos valeurs?
Isabelle Robillard
Dommages collatéraux
Il faut maintenant se demander s'il n'y a que les automobilistes qui risquent leur vie en traversant le pont Champlain. Les résidents de l'île des Soeurs, maintenant qu'ils sont enclavés par la circulation monstre, ont-ils droit aux services d'urgence auxquels ils ont droit: ambulances, pompiers, policiers et services municipaux d'urgence?
Stéphane Gobeil
De frustration en frustration
Quand je constate qu'on dépense plus de 110 M$ de publicité sur le Plan d'action économique du Canada, sans aucun résultat; qu'on a perdu une somme colossale dans le scandale des commandites; qu'on s'est fait avoir pendant des années avec la collusion; et que j'apprends qu'une deuxième voie du pont Champlain doit être fermée, je me demande où cela va finir? Du point de vue du bon taxé que je suis, j'ai la nette impression de ne pas en avoir pour mon argent. C'est frustrant de voir les différents niveaux de gouvernements s'en balancer et réagir seulement lorsque des gens décèdent ou qu'un scandale éclate.
Pierre Tremblay
Interdire les camions
Comment peut-on laisser encore les camions emprunter le pont? Ils augmentent le risque. La plupart pourraient transiter par le pont de la 30, afin de rendre la circulation un peu plus fluide.