Paul Desmarais a été un très grand investisseur, dans la même lignée que Warren Buffett. Sa contribution à l'économie et à la société canadienne a été exceptionnelle. Il a démontré que les Canadiens français pouvaient réussir en affaires autant que les autres. Il avait une vision et une présence internationale qui a permis à plusieurs petits actionnaires de s'enrichir comme lui. Et beaucoup de causes et organismes ont bénéficié de sa générosité. C'était un homme d'une grande classe. Espérons qu'il y aura d'autres Paul Desmarais dans le futur.

Notre Warren Buffett

Paul Desmarais a été un très grand investisseur, dans la même lignée que Warren Buffett. Sa contribution à l'économie et à la société canadienne a été exceptionnelle. Il a démontré que les Canadiens français pouvaient réussir en affaires autant que les autres. Il avait une vision et une présence internationale qui a permis à plusieurs petits actionnaires de s'enrichir comme lui. Et beaucoup de causes et organismes ont bénéficié de sa générosité. C'était un homme d'une grande classe. Espérons qu'il y aura d'autres Paul Desmarais dans le futur.

Bruno Généreux

Générosité discrète

M. Desmarais a financé une bonne partie de mes études à Harvard dans les années 70. Sans lui, je n'y serais pas allé. Je lui suis encore très reconnaissant. Sa générosité discrète a été un modèle pour moi par la suite.

Louis Caouette

Père spirituel de la finance

C'est avec tristesse que j'ai appris le décès de M. Desmarais. J'ai toujours admiré son travail, sa droiture, son honnêteté et son intelligence. En tant qu'actionnaire de Power Corporation depuis près de 20 ans, j'ai toujours été en confiance que mon épargne était en sécurité puisqu'elle était investie par un excellent gestionnaire et un visionnaire intègre.

Lorsque M. René Lévesque est mort, le Québec a perdu son père spirituel politique. Avec M. Paul Desmarais, le Québec vient de perdre son père spirituel financier. Mes plus sincères condoléances à sa famille.

Alice Kieran

Soutien indéfectible aux itinérants

C'est avec grande tristesse que la Mission Old Brewery a appris le décès d'un grand mécène, M. Paul Desmarais. Son soutien indéfectible envers la cause de l'itinérance nous a permis de faire évoluer les programmes et services offerts aux milliers de personnes sans abri de Montréal. C'était un véritable visionnaire. Au nom de nos clients, ainsi que des membres du conseil d'administration et des employés de la Mission, nous tenons à offrir à sa famille nos plus sincères condoléances.»

Matthew Pearce,

PDG de la Mission Old Brewery

Un employeur exemplaire

Membre influent de l'establishment canadien, Paul Desmarais accordait de très bonnes conditions de travail aux salariés du journal La Presse. À maintes occasions, il a manifesté son attachement au quotidien de la rue Saint-Jacques, symbole par excellence d'une société libre et démocratique.

René Pion, ancien employé de La Presse

Ténacité et réussite

Paul Desmarais est d'abord et avant tout un Canadien français qui représente un bel exemple de ténacité et de réussite. Son engagement en faveur de la cause fédéraliste était entier. Et tout souverainiste que je sois, j'aimais beaucoup sa lutte à visière levée.

Sa réussite aura fait des jaloux et des envieux. La Presse a eu la chance de l'avoir à sa tête, lui qui a tant voulu que ce quotidien soit et demeure le plus grand quotidien français d'Amérique par sa qualité. Le Canada est, avec raison, endeuillé.

Armand Gilles

Mon idole

C'est un moment triste pour le Québec. Le plus grand homme d'affaires du Québec, une légende du monde des affaires s'est éteint. Il est indéniable que son apport exceptionnel à l'économie et à l'emploi au Canada est attribuable en partie à son leadership et sa vision. Je suis un jeune entrepreneur et cet homme était mon idole, car il a créé un empire avec, comme seules ressources, sa passion et sa vision. Partir d'une entreprise d'autobus en quasi-faillite à l'âge de 23 ans et construire un empire mondial est plus qu'exceptionnel. Nous nous souviendrons de ce grand homme. Mes condoléances à sa famille et à l'équipe de Power Corporation et ses filiales.

Gabriel Lemieux,

PDG d'AnimaXion Créateur événementiel inc.


Une inspiration

À la suite du décès de M. Desmarais, j'entends l'éloge d'un grand bâtisseur et d'un visionnaire de la part de tous. Je partage ce point de vue. Cependant, certains devraient s'en inspirer, lorsque vient le temps d'investir des fonds publics dans l'économie. J'ai souvenir que ce grand homme d'affaires a été bien malmené par des institutions québécoises et gouvernementales. Il a subi des revers qui ont peut-être coûté cher au Québec. On lui a reproché d'étendre son empire dans les communications avec une trop grande concentration des médias, ce qui a bloqué l'acquisition de TVA. On a invoqué les mêmes raisons pour refuser à son groupe l'achat de la papetière Domtar, pour fusionner avec la Consolidated-Bathurst. Il vend alors la Consolidated-Bathurst, le fer de lance de son groupe durant des années, et investit dans d'autres secteurs.

L'autre point véhiculé est que

M. Desmarais contrôlait le contenu des journaux Gesca. Ceux qui croient que des dirigeants de sa trempe ont le temps et l'intérêt de se mêler des opérations de base d'une entreprise sont bien naïfs ou connaissent mal le rouage de la prise de décisions.

Odette Frigon,

cadre à la retraite de Saint-Hubert


Le «Big Boss»

Il y a deux ans, j'ai rencontré M. Desmarais dans l'ascenseur de La Presse. Il s'est adressé à moi, sourire en coin, en me demandant si j'avais eu un bon bonus l'année précédente, qui était ma première à La Presse. Façon subtile de savoir si je lui avais coûté cher! Devant ma réponse affirmative, il m'a demandé s'il y avait un poste pour lui dans mon département. Je lui ai offert de me faire parvenir son CV, ce qu'il n'a pas dû faire souvent dans sa vie! C'est assez stressant de tenter de faire rire le «Big Boss», quand, par surcroît il s'avère être un des hommes les plus puissants au pays, mais j'ai réussi à lui arracher un sourire! Mes condoléances à toute la famille Desmarais.

Louis-Martin Hénault,

conseiller publicitaire à La Presse


Une influence exceptionnelle

Le milliardaire Paul Desmarais est décédé avec une fortune estimée à environ 4,5 milliards de dollars. Ce spécialiste des réseaux d'affaires a su cultiver des contacts dans tous les milieux et a reçu la Grand-croix de la Légion d'honneur du président français Nicolas Sarkozy, qui lui doit en partie son élection. Personne n'a eu une telle influence sur le fonctionnement des entreprises de son pays, à part peut-être Madame Thatcher.

Michel Gourd

Un homme de convictions

M. Paul Desmarais aura été sa vie durant un être de convictions. Il n'était pas au service de l'argent, mais l'argent était à son service. Partir de si bas pour en arriver un jour à construire un tel empire industriel et financier relève des scénarios de films à la Disney. Sa conjointe, sa famille, ses amis, la vie, voilà ce qui était sacré pour lui. Et il y aura toujours eu ce Canada auquel il croyait jusqu'au plus profond de lui-même et ce Québec pour lequel il avait un respect et un amour inconditionnel. Desmarais, voilà un nom maintenant reconnu en ce pays, un nom bien d'ici et qui illustre que le potentiel n'a rien à voir avec nos origines.

Jacques P. Morin, Saint-Hyacinthe

Esprit philanthropique

L'esprit philanthropique de Paul Desmarais était bien connu. J'aimerais souligner sa contribution il y a cinq ans à la reconstruction à l'identique de l'orgue classique français qui avait été installé en 1753 dans la cathédrale de Québec puis disparu, six ans plus tard, sous les bombes du siège de la ville. Grâce à lui et à quelques mécènes, on peut réentendre régulièrement, dans la chapelle du Musée de l'Amérique francophone, les musiques d'orgue de la Renaissance et du baroque, et donc de notre régime français.

Hubert Laforge

Un modèle à suivre

Paul Desmarais a amassé une fortune colossale sur trois continents à partir d'une petite compagnie d'autobus au bord de la faillite. Les tonnes de décisions d'investissement qu'il a prises durant sa vie mériteraient d'être analysées tant elles ont été judicieuses. Elles ont été suivies d'une gestion aussi exemplaire, car M. Desmarais ne spéculait pas pour le plaisir de spéculer, il était essentiellement un bâtisseur. Un modèle à suivre pour des milliers de gens d'affaires. Homme très réservé qu'on ne voyait jamais, il était pourtant l'ami des grands autant chez nous, qu'en France, en Belgique, aux États-Unis et en Chine. Peu de Québécois auront fait autant honneur aux siens que lui en cette ère de la mondialisation.

Michel Magnant