Le 25 juin sera un jour de classe à Montréal. Je comprends l'idée, on a perdu une journée pour les élections provinciales du 4 septembre, il faut la reprendre. Toutefois, les vacances familiales sont préparées depuis quelque temps déjà, et les inscriptions dans les camps de vacances sont faites pour plusieurs d'entre nous. À quand remonte la dernière reprise de journée après la Saint-Jean? On ne planifie pas des changements de calendrier aussi tard dans l'année. C'est beaucoup de trouble pour une journée où les jeunes vont se lancer des ballounes d'eau dans la cour d'école. La CSDM y a-t-elle songé? Mon enfant sera absent le 25 juin 2013!

En classe le 25 juin ?

Le 25 juin sera un jour de classe à Montréal. Je comprends l'idée, on a perdu une journée pour les élections provinciales du 4 septembre, il faut la reprendre. Toutefois, les vacances familiales sont préparées depuis quelque temps déjà, et les inscriptions dans les camps de vacances sont faites pour plusieurs d'entre nous. À quand remonte la dernière reprise de journée après la Saint-Jean? On ne planifie pas des changements de calendrier aussi tard dans l'année. C'est beaucoup de trouble pour une journée où les jeunes vont se lancer des ballounes d'eau dans la cour d'école. La CSDM y a-t-elle songé? Mon enfant sera absent le 25 juin 2013!

Marie-Claude Harton, enseignante

Mauvaise cible

Le texte d'opinion de Gaétan Frigon, La poule aux oeufs d'or (samedi 6 avril), me laisse songeur et perplexe. Il se dresse en défenseur des pauvres riches du Québec. D'après lui, les citoyens les plus fortunés seraient les seuls à pouvoir contribuer au bien-être de la société et les taxer davantage serait une grave erreur puisque cela précipiterait immanquablement un exode des grands capitaux, pénalisant ainsi l'ensemble de l'économie. M. Frigon, cette fuite de capitaux existe depuis fort longtemps, elle a pour nom «évasion fiscale». Selon vous, les petits salariés ne font que profiter des services que les riches leur consentent par leurs impôts. Vous ciblez un segment de la population qui aurait une «définition assez simpliste de la justice sociale» et qui «profiterait du système en voulant tout avoir gratuitement». Mais, à la lumière des récentes révélations sur les paradis fiscaux, êtes-vous sûr que vous ne vous trompez pas de cible? Ces profiteurs du système que vous dénoncez, ceux qui veulent avoir l'argent des riches, se trouvent-ils forcément tous au bas de l'échelle salariale?

Philippe Labelle, Montréal

Le PQ, véhicule de la souveraineté ?

Les États généraux pour promouvoir cette fameuse souveraineté n'attirent, semble-t-il, que les 50 ans et plus, ou presque. Un sport de vieux, vous dites! Faut-il lire un signe d'un changement de climat politique québécois dans les strates démocratiques? J'ose croire que non. Bon, les vétérans profitent toujours d'un accès privilégié au micro chargé de notoriété, contrairement aux jeunes qui reçoivent une écoute à peine polie. Mais de l'autre côté, la réunion des petites chapelles politiques prônant la souveraineté se verra donc exaucée du regroupement des forces dans une basilique à l'adresse unique. Pendant ce temps, le PQ, ce gardien de la doctrine qui revendique la maternité de la souveraineté empreinte d'échecs, détient le pouvoir, mais ne démontre pas une véritable intention de la réaliser prochainement avec ferveur; on préfère se spécialiser dans l'administration gouvernementale et alimenter l'incertitude. Au fond, le PQ est-il véritablement le seul véhicule politique capable d'atteindre une finalité heureuse de la souveraineté?

Michel Beaumont, Québec

La farce de Michel Labrecque

Je suis restée bouche bée lorsque j'ai su que le président de la STM, Michel Labrecque, avait peut-être l'intention de se présenter aux prochaines élections municipales. En 2012, il y a eu plus de 1000 pannes dans le métro de Montréal... 1000! Trois par jour en moyenne! Comment peut-on se fier à un tel service pour se rendre au travail et en revenir? Et ce n'est jamais la faute de la STM... C'est la faute du nombre d'usagers qui augmente, de l'âge avancé des wagons, des incidents provoqués par les utilisateurs. C'est n'importe quoi. Le problème, ce n'est ni l'âge des wagons ni le nombre d'usagers, mais plutôt les personnes qui gèrent ce service public, dont le président, M. Labrecque, voudrait se présenter à la mairie de Montréal... C'est une farce, n'est-ce pas? Comment cet homme pourrait-il diriger adéquatement une ville entière, déjà passablement écorchée et dilapidée par la collusion, alors qu'il est visiblement incapable de gérer un service de transport en commun?

Annie Boisseau, Montréal