Depuis les années 50, j'ai eu le privilège de côtoyer de près tous les hommes qui ont occupé le poste de chef du Parti libéral du Québec: Georges E. Lapalme, Jean Lesage, Robert Bourassa, Claude Ryan, Daniel Johnson fils et Jean Charest. J'ai pu ainsi apprécier les qualités et les talents qui sont nécessaires pour exercer cette importante fonction et surtout celle de premier ministre du Québec. Chacun de ces hommes a su comprendre et interpréter à sa façon et à la lumière des valeurs libérales, les espoirs des Québécois.

Aujourd'hui, les militants libéraux ont la lourde responsabilité de choisir leur nouveau chef. Nous pouvons être fiers de la qualité des candidats. Raymond Bachand a été un excellent ministre des Finances, Pierre Moreau a su relever avec brio la lourde tâche de ministre des Transports dans un contexte très difficile et Philippe Couillard a été, pendant cinq ans, un brillant ministre de la Santé.

Après mûres réflexions, j'ai décidé d'appuyer la candidature de Philippe Couillard. Il ne fait aucun doute qu'il représente la meilleure personne pour écouter les militants, renouveler notre programme électoral et diriger notre parti.

M. Couillard a la stature et la capacité de rallier une majorité de Québécois provenant de tous les horizons. Il est un leader inspirant ayant toutes les aptitudes nécessaires pour assumer la lourde tâche de premier ministre du Québec.

J'ai rencontré Philippe Couillard en 2003 lors de sa nomination comme ministre de la Santé et des Services sociaux. J'ai été frappé de voir avec quelle rapidité il avait su maîtriser les diverses facettes de son ministère. Il fallait faire vite, car quelques semaines seulement après son assermentation, M. Couillard, qui n'avait jamais siégé à l'Assemblée nationale, devait faire face à une opposition agressive. Avec dignité, il s'est imposé de façon remarquable comme parlementaire. Ses adversaires péquistes ont dû se rendre très vite à l'évidence qu'ils avaient devant eux un ministre qu'ils ne pouvaient pas facilement «tasser dans le coin». Sa personnalité et son style civilisé lui ont vite mérité le respect de tous les députés et de la population.

Après cinq années à la tête du ministère qu'il avait réorganisé, il a décidé de prendre du recul et de quitter la vie politique active. Mais avant de partir, il a laissé le temps au premier ministre de lui trouver un successeur.

Les cinq dernières années auront permis à Philippe Couillard, un chirurgien neurologue reconnu mondialement, d'acquérir une solide expérience dans le secteur privé et celui de l'enseignement universitaire.

Comme pour se préparer à devenir chef du PLQ et premier ministre, il a établi sa résidence à Saint-Félicien, au Lac-Saint-Jean, pour mieux connaître les aspirations et les défis des gens vivant en région.

Même après son départ de la vie publique, j'ai gardé contact avec lui, car je le considérais comme un homme supérieurement intelligent et d'agréable compagnie. J'ai toujours été impressionné par son intérêt pour la chose publique, sa maîtrise des dossiers complexes, sa compréhension du fonctionnement de l'État et sa capacité à débattre de tous les enjeux de notre société. Philippe Couillard est un homme qui a le courage de ses convictions. Il est un francophone, un Québécois et un Canadien.

Philippe Couillard est un libéral qui croit profondément que le développement économique du Québec est à la base de tout et que c'est une économie forte qui nous permettra de soutenir financièrement nos programmes sociaux. Il croit profondément que c'est en investissant en éducation, dans nos universités, dans le développement de nos richesses naturelles et dans la haute technologie que le Québec pourra maîtriser son destin.

En choisissant Philippe Couillard, les militants du PLQ offriront à la population du Québec un chef sur lequel elle pourra compter: un homme affable dont l'intelligence, le jugement et l'intégrité seront garants d'une vision politique à l'image de ce que les citoyens espèrent de notre parti.