Une faiblesse payante

Une faiblesse payante

À la lueur de toutes les révélations dévoilées qui semblent concorder entre elles à la commission Charbonneau, on est en droit de se demander quelle est la raison qui fait qu'un parti comme Union Montréal soit devenu le «parti de choix» vers lequel ont convergé tant de liasses de billets, au point de devoir installer un coffre-fort plus volumineux parce que le premier ne fermait plus. Normalement, un parti dont le chef est autocrate semble de prime abord plus enclin à recueillir autant d'argent. Mais plus j'entends ces révélations et plus je crois au contraire qu'il était de l'intérêt direct et évident de la part des entrepreneurs véreux et du crime organisé de noyer le parti de Gérald Tremblay sous des tonnes de billets, justement à cause de la nature même de Gérald Tremblay, qui est d'une nature faible. Il devenait par conséquent beaucoup plus avantageux de le maintenir en place pendant de nombreuses années que ne l'eût été un maire fort, voire autocrate. En réalisant que le maire Tremblay était d'une nature beaucoup plus «douce» qu'un Jean Drapeau, tous ceux qui savaient qu'il y avait une fortune à faire à Montréal savaient également qu'ils devaient y maintenir au pouvoir un individu qui ne voit rien parce qu'il est dans sa nature de ne rien voir, pour le plus grand bonheur de ceux à qui cela rapporte.

Christian Ruby, Dunham

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Ne payons pas la hausse!

Il est absolument inconcevable que nous acceptions sans rien dire, en pleine commission Charbonneau, l'augmentation de l'impôt foncier que vient d'annoncer le maire de Montréal. J'invite tous les Montréalais à refuser de payer cette augmentation. Que le manque à gagner soit perçu auprès des fonctionnaires corrompus, des entrepreneurs voleurs et des mafieux notoires. Avec la confiscation et la vente de tous les biens détenus par ces derniers, il y a fort à parier qu'une bonne partie de l'argent manquant sera réunie. Ce printemps, les jeunes nous ont montré l'exemple. Suivons-les!

Françoise Crassard, retraitée

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Recours collectif

Comment se fait-il que la population de Montréal et de Laval n'ait pas encore pris les moyens légaux pour intenter un recours collectif contre les élus et fonctionnaires des villes pour dilapidation des fonds publics et complicité avec des tierces parties? Incroyable.

Steven Adams

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Remboursez-nous!

Je suis un citoyen de Montréal depuis ma naissance. Je paie de l'impôt foncier comme propriétaire. Apparemment, depuis l'élection de Gérald Tremblay et de son parti Union Montréal, j'ai payé de 30 à 35% de trop en taxes. Donc, je demande au maire de me rembourser ce que j'ai payé en surplus. Et il doit le faire pour chaque contribuable. Cet argent doit sortir des poches de ceux qui l'ont empoché dans la dernière décennie. Et Gérald Tremblay devrait s'excuser pour ce vol qu'il a commis.

Yury Monczak, LaSalle