Une vraie honte. Plus les jours passent, plus le Québec régresse en matière de réglementation concernant la possession d'un animal domestique.

Le Québec et les municipalités n'ont pas de quoi se réjouir, notre cher territoire est de loin le pire endroit où être un animal domestique, en particulier un chien.

Des règles qui se multiplient aussi vite que les usines à chiots. Le plus désolant, c'est que le Québec agit à contre-courant de toutes les autres provinces, voire du continent nord-américain.

Malgré l'augmentation de la répression envers les propriétaires de chiens, comment se fait-il que le Québec demeure le champion des mauvais traitements envers les animaux et des attaques? Partout ailleurs en Amérique, la réglementation est plus humaine et leur bilan concernant les attaques et mauvais traitements est beaucoup plus positif.

C'est le monde à l'envers dans la Belle Province. Au lieu de trouver et de mettre en place des solutions constructives à la problématique, on se tourne vers les solutions faciles qui ne règlent rien. Tout ce qui risque de se produire avec le resserrement des règles, c'est une animosité plus grande entre les propriétaires de chiens et l'État. Les règles font que tout propriétaire de chien est coupable par défaut, il n'y a aucune justice dans ce jeu où les animaux et leurs propriétaires sont les vraies victimes.

Tous les chiens doivent être tenus en laisse partout. Et l'on se demande pourquoi les agressions continuent. Être tenu en laisse tout le temps n'est pas nécessairement une solution. Oui, certains chiens devraient être muselés, certains chiens devraient peut-être être contrôlés de façon plus stricte. Mais pas au détriment de tous les propriétaires de chiens comme c'est toujours le cas, ici au Québec.

Gandhi avait raison lorsqu'il disait qu'on peut mesurer la bonne volonté d'un peuple en observant le traitement qu'il réserve à ses animaux. Il serait peut-être temps que la société québécoise se penche sur la question avec un peu plus de sérieux.

La réglementation québécoise concernant les animaux domestiques mine la qualité de vie autant des propriétaires que des animaux. Mais personne ne semble vouloir faire quelque chose de constructif à ce sujet. À la place, on continue la répression.