Depuis septembre 2011, ma copine et moi avons emprunté le pont de l'autoroute 25 à 11 reprises exactement. En date du jeudi 5 juillet 2012, nous n'avions toujours reçu aucune facture de passage, tout comme de nombreux usagers qui ont noté les mêmes problèmes de facturation. Donc pas de facture jusqu'au vendredi 6 juillet.

Un petit tour au bureau de poste pour aller y cueillir une lettre enregistrée et ainsi constater le dernier avis de paiement concernant un passage au mois de mars dernier. De manière étonnante, aucun premier ou deuxième avis (ou troisième, pour ce que j'en sais...) n'a précédé ce dernier avis et les frais de 27,50$ s'y rattachant.

Décidé à y voir plus clair, j'ai appelé le service à la clientèle de A25 vers 13h30. Une préposé m'a gentiment expliqué que nous avions 11 passages non payés, et que la seule facture qui se soit retrouvée en dernier avis concerne le passage du mois de mars. J'étais tout à fait disposé à payer les droits de passages et les frais administratifs, mais pas les frais de retard. Elle ne pouvait rien faire et aucune information dans son système ne faisait état d'un avis non livré.

J'ai alors demandé, aimablement, à me faire transféré à un superviseur, qui m'a somme toute dit exactement la même chose. J'ai donc réclamé de parler à un directeur. Une dame, occupant le poste de superviseur, a alors pris l'appel. Elle a affirmé qu'elle ne pouvait pas annuler les frais de retards, que je devais payer, ou alors, "on se reverrait en cour" (Ce sont ses mots).

Je note au passage que je suis resté très aimable et ouvert, quoique ferme, demandant simplement à parler à quelqu'un qui avait le pouvoir de renverser la décision initiale. Fin de non recevoir, payez, point final.

C'est somme toute la claque que j'ai reçue, et la preuve qu'il ne faut malheureusement pas faire confiance à une compagnie privée pour administrer un bien public, surtout lorsque ladite compagnie se fiche totalement de gagner ou de perdre un client. Son produit est essentiel, alors à quoi bon soigner son service ? Le client s'estime lésé ? Qu'il aille au diable ou prenne la 15, ce qui de toute manière revient très souvent au même.