Ce matin s'est produit un miracle à Terrebonne. Marianne, notre fille de 14 ans, se lève en nous disant qu'elle n'a pas bien dormi, que son oreille gauche la fait souffrir. Mon épouse téléphone à Info-Santé, dans le but de voir si d'autres options que les urgences s'offrent à nous. Après les questions d'usage sur la santé de notre Marianne, la dame d'Info-Santé nous recommande d'aller dans une clinique d'urgence sans rendez-vous. En vérifiant, elle nous dit qu'il semble y avoir encore de la place à la Polyclinique Pierre-le-Gardeur. Elle ajoute qu'à cette clinique, nous devons nous inscrire sur l'internet. Ma conjointe fait donc l'inscription sur l'internet à 9h37. Elle reçoit immédiatement un message texte de confirmation sur son iPhone: «Marianne est maintenant inscrite sur notre liste du 17 juin.» À 10h08, nouveau message texte: «Votre consultation est inscrite vers 14h25.» À 10h57, autre message texte: «Votre consultation est inscrite vers 13h15. SMS suivra.» À 12h44, un message nous confirme le rendez-vous à 13h15. Je me présente avec Marianne à 13h05. À 13h25, nous sortons de la Polyclinique après qu'une infirmière ait vu notre fille et qu'un médecin ait posé un diagnostic. Une otite. Pas de salle d'attente remplie de patients qui toussent, souffrent ou s'impatientent. Pourquoi cette technique efficace n'est-elle pas généralisée au Québec?

DANS LA OUATE

Jean-Michel Ross, Montréal

Depuis que je suis de retour dans mes meubles, une impression tout à fait singulière ne m'a guère quitté, et ce, dès les tout premiers instants où je réintégrais mon lieu de vie: j'ai le sentiment, c'est un fait, de revenir d'une manière de voyage, qui fut au surplus réellement reposant. Qui l'eût cru?

Patient d'un jour, je me suis senti comme dans de la ouate, et je n'exagère pas, tout au long des 12 heures que j'ai passées au service de chirurgie de l'hôpital Saint-Luc. À partir du moment où j'y ai été accueilli, jusqu'à celui où j'ai obtenu mon congé, j'ai eu droit à ce que je crois être les meilleurs soins et ils m'ont été dispensés par un personnel tout autant compatissant que visiblement très compétent. Honneur à toutes ces personnes vaillantes qui travaillent à ce que se redore la réputation de nos services de santé.

MIEUX QU'À L'HÔTEL

Vincent Gauthier, Montréal

Le 4 juin dernier, j'ai été admis à l'hôpital Notre-Dame pour une greffe de rein qui a eu lieu le lendemain. Je suis très chanceux, car un donneur vivant, mon frère, m'a fait ce cadeau de vie qui m'a évité la dialyse. Après quelques difficultés qui furent surmontées, je suis finalement sorti de l'hôpital le 27 juin. J'écris cette lettre pour remercier tout le personnel du 8e étage du pavillon Lachapelle; ils ont fait un travail exceptionnel.

Les journaux rapportent beaucoup de problèmes dans nos services de santé. Parfois, nous perdons de vue le travail remarquable du personnel de nos hôpitaux.

Durant mon séjour, j'ai été soigné par plusieurs médecins, chirurgiens, infirmiers, auxiliaires et préposés. J'ai rencontré plusieurs fois des nutritionnistes, des pharmaciens et d'autres spécialistes. Tous, sans exception, m'ont traité d'une façon humaine, avec les plus grands égards, pour mon confort, ma santé et ma dignité. Tous m'ont encouragé durant ma convalescence et m'ont aidé à garder le moral, malgré les difficultés. Tout ce que je devais faire pour récupérer m'a été expliqué dans les moindres détails. Mes questions ne sont jamais restées sans réponse. Jamais je n'ai manqué de soins, de médicaments ou de quoi que ce soit. Lorsque je travaille, je voyage partout dans le monde ou je réside souvent dans les meilleurs hôtels. Je dois dire que le service de l'hôpital Notre-Dame était de loin supérieur à ce que j'ai connu dans ces hôtels.

À tous, je dis merci. Merci de m'avoir sauvé la vie et merci d'être là pour tous ces malades qui en ont tant besoin.