Depuis quelque temps, j'assiste impuissante aux défections de plusieurs membres du Parti québécois.

De jeunes et vieux loups quittent le navire sous de faux prétextes. Nul besoin d'être devin pour s'apercevoir que plusieurs d'entre eux, hommes ou femmes, n'aiment pas être dirigés par une femme, ou encore se croient l'âme d'un chef eux-mêmes (ce n'est pas rare au Parti québécois).

Cette femme, Pauline Marois, je la regarde aller depuis plusieurs années, et je pense qu'elle a tout pour faire une première ministre de grande qualité. Femme d'expérience, car elle a occupé pas moins de 14 charges ministérielles, parmi lesquelles les Finances, l'Éducation et la Santé. Femme qui n'a rien à gagner d'ordre pécuniaire. Femme intelligente qui connaît mieux que quiconque les Québécois et les Québécoises.

Québécois et Québécoises de 50 ans et plus, Mme Marois est épaulée par de plus en plus de jeunes qui ont l'âge de vos enfants, qui ne se reconnaissent pas beaucoup d'affinités avec le reste du Canada et qui, je l'espère, seront les fleurons du Parti québécois et du Québec dans un proche avenir.

Québécois et Québécoises de 18-20, 30 et 40 ans, n'oubliez pas que c'est elle qui a donné naissance aux CPE (centres de la petite enfance) qui vous permettent aujourd'hui d'avoir une carrière professionnelle intéressante et valorisante tout en sachant vos enfants entre de bonnes mains.

Québécois et Québécoises de tous âges, regardez autour de vous, écoutez la langue parlée et chantée dans les rues, au travail, à la radio. Est-ce cela ce que vous voulez entendre de vos enfants et petits-enfants? «Mommy, daddy, how come we lost the game? Oh mommy, daddy, are you the ones to blame? » (Paroles de Gilles Richer interprétées par Dominique Michel et Pauline Julien par la suite)

Le blâme, nous le porterons tous, car c'est à nous de dire haut et fort que l'unité du Parti québécois nous tient à coeur afin de permettre à ce dernier de s'occuper de la santé des Québécois, de veiller sur les personnes âgées et les enfants, de protéger nos ressources naturelles et, dans une mesure tout aussi importante, l'environnement, de voir à l'économie et finalement d'aller chercher notre droit à l'autonomie.