Je suis présentement à Mendoza en Argentine. J'y suis arrivé ce matin en autobus. J'ai passé les douanes argentines sans problème et rapidement. Je voulais souligner les difficultés rencontrées par les gens de la mission commerciale et rapportées dans l'article Des Québécois coincés à Santiago.

Bien sûr, une visite d'affaires en Argentine demande un visa mais si on change l'angle avec lequel on regarde le problème, le passage par l'Argentine reste touristique. Nous ne sommes qu'en transit. Je déplore que ces gens soient pris à Santiago jusqu'à la mi-mars. Je serai chez moi ce vendredi en après-midi.J'étais arrivé au Chili par affaires le mardi 23 février. Comme plusieurs autres je dormais lorsque ça s'est mit à trembler. Du 15e étage de mon hôtel, j'étais certain que l'édifice allait partir vers le bas très prochainement et l'intensité des secousses ne faisait qu'augmenter. Je n'ai jamais eu aussi peur!

Dans le lobby de l'hôtel et à l'extérieur se sont rassemblés la totalité des occupants. Je ne suis retourné à ma chambre qu'en après-midi pour prendre quelques affaires.

S'en est suivie l'écoute des nouvelles, les appels et courriels à la famille et surtout chercher à savoir quand l'aéroport allait ouvrir. Je crois que dans ces situations, l'entraide entre les gens prend le dessus sur les besoins secondaires. La communication était agréable et ouvertes avec tous, Brésiliens, Italiens, Américains, Canadiens comme Chiliens. J'en garderai un bon souvenir.

Malheureusement, les besoins primaux non comblés ont surpassés ces belles qualités à Concepción. Sur et près de la côte, le séisme et le tsunami ont fait des ravages incroyables.

À Santiago, la plupart des commerces ouvraient lundi même si l'électricité n'était pas revenue partout en ville. Plusieurs bâtiments industriels tels usines et entrepôts ont été fortement touchés et causeront sûrement des problèmes d'approvisionnement à moyen terme.