Le commentateur sportif Richard Garneau est décédé ce matin à l'âge de 82 ans. Parmi ses innombrables couvertures d'événements sportifs comme la Soirée du hockey, les Jeux olympiques ou le Tour de France, quels sont les plus beaux souvenirs que vous gardez de cette grande voix de la télé et de la radio qui a marqué le Québec depuis un demi-siècle?

Merci de nous avoir fait parvenir vos commentaires.

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Richard Garneau, pour moi, c'est M. Soirée du Hockey. C'est cette voix invisible qui, étant jeune, me faisait mieux apprécier le match, me faisait frissonner après une acrobatie de Patrick Roy ou une passe savante de Mats Naslund. Dans ma tête de jeune homme, et encore aujourd'hui, il est membre à part entière de l'équipe qui a remporté la Coupe Stanley en 1986. Mais par-dessus tout, c'est grâce à lui si je pouvais manger des chips le samedi soir...

Vincent Julien, Saint-Raymond



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Toute petite, sa voix me donnait le signal que j'allais passer une superbe soirée en pyjama en famille à écouter le hockey et, depuis, ce sont à tous les Jeux olympiques la voix qui me permet de dire: Wow, tout est possible avec de la détermination ! Merci, M. Garneau, d'avoir rendu magiques des souvenirs mémorables. Sans votre voix, cela aurait été comme un film sans trame sonore.

Lorraine Desroches



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Sa passion pour l'athlétisme, qu'il nous faisait redécouvrir à tous les quatre ans lors des Jeux olympiques, et sa passion pour les Canadiens. Merci pour ces beaux souvenirs, Richard, et bon courage à sa famille.

Luc Gélinas



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C'est avec tristesse que j'apprends la nouvelle. Un véritable gentleman s'éteint. Mes condoléances à sa famille et ses proches.

Paul J. Marsan, Pierrefonds



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Quelle perte pour le Québec et la langue française. Comme le disait Sylvie Fréchette, on sentait son intégrité et sa rigueur. Il avançait ce qu'il avait découvert et le communiquait parfaitement. Mes condoléances à sa famille ainsi qu'à la famille sportive.

Géraldine Bujold



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Richard Garneau, avec sa grande classe, était le Jean Béliveau des commentateurs sportifs. Mes sympathies à tous les siens.

Yves Roy



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J'ai rencontré Richard Garneau une seule fois, c'était en décembre 2011 lors de la guignolée du Dr Julien; il faisait froid, il aurait pu ne pas y être, mais il y était. Je l'ai croisé et lui ai parlé alors de Benoit Brunet qui sévissait sur les ondes de RDS. M. Garneau aurait pu être d'accord avec moi; mais ce n'était pas son genre. Il m'a répondu que Benoit Brunet était un homme intelligent et qu'il allait s'améliorer. Combien de fois les taquineries de Joël LeBigot à son endroit ont égayé mes samedis matins. Je n'ai pas pleuré lors du décès de ma mère, je me doutais que sa vie achevait. Aujourd'hui, j'ai les larmes aux yeux, le Québec vient de perdre un grand homme.

Denis Cusson, Montréal



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Mes meilleurs souvenirs restent les samedis soirs à regarder La Soirée du hockey avec mon père en écoutant les descriptions faites par René Lecavalier et les commentaires de Richard Garneau. Merci pour le vocabulaire riche, l'émerveillement et la passion du travail bien fait.

Sylvie Lebrun



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Quand je pense à Richard Garneau, trois mots me viennent en tête: réflexion, franchise et qualité de la langue. À ce sujet, une anecdote me restera toujours en tête: une entrevue qu'il avait donné à la radio au début des années 2000. À la fin de l'entrevue, il avait mentionné que le pire crétin qu'il avait rencontré dans sa vie était le prince Philip, et le plus fourbe (n'importe qui d'autre aurait choisi un autre mot)... Juan Antonio Samaranch.

François Lacombe, Québec



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Malheureusement, même les grands hommes doivent nous quitter. Nous garderons un beau souvenir de ce gentleman sportif avec sa belle voix qu'on reconnaissait partout. Bon voyage M. Garneau. À toute sa famille et ses amis, nos plus sincères condoléances.

Edith Poirier, Gaspésie



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Lillehammer, 1994. J'ai 14 ans. Je ne m'étais pas encore intéressée à aucun Jeux olympiques, mais je décide un beau jour d'y jeter un coup d'oeil. J'ouvre la télévision, synthonise TVA (qui diffusait les Jeux)... et cette voix. C'était Richard Garneau, avec Alain Goldberg, qui commentait le programme court de patinage artistique. Sa verve, sa culture et sa pertinence m'ont tout de suite accrochée. J'ai suivi les Jeux de Lillehammer à tous les jours à partir de ce jour-là, j'écoutais en cachette les résumés de fin de soirée qu'il animait. Et j'ai suivi tous les autres Jeux aussi d'ailleurs, qu'il y soit impliqué ou non. Pour moi, Richard Garneau, c'est l'éloquence et la passion du sport. Ce monde vient de perdre un grand. Bon voyage, monsieur Garneau.

https://www.youtube.com/watch?v=qxCKvwh_Rv4

Vanessa Girard



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Quelle tristesse de perdre un si grand Monsieur.

Louise Buteau



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Je l'admirais beaucoup, c'est un monsieur avec une bel âme et une grande passion pour le sport. Bravo, M. Garneau. Je vous salue et vous aime beaucoup.  Mes sympathies à votre  épouse et vos enfants, que Dieu soit avec vous.

Marie-Paule Arsenault



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Il était grand physiquement et dans sa façon de travailler, toujours agréable à entendre. Des souvenirs de lui, j'en ai de nombreux: la soirée du hockey, les Jeux olympiques, le Tour de France, toujours décrit avec une grande classe qu'il a gardée jusqu'a la fin.

André Dugas



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Richard Garneau fut un TYPE formidable. Son départ me laisse pensif et aussi admirateur en regard  de cet homme exceptionnel. Mes pensées vont particulièrement à la famille de ce grand Richard. Affecteusement.

Normand Roy, Trois-Rivières



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J'ai beaucoup de peine ce matin, Richard Garneau est parti. Cette grande voix que j'entends depuis que je suis toute petite, qui nous accompagnait lors des Olympiques, avec sa grande intelligence, cette voix, cette humanité, cette humilité. Irremplacable Richard Garneau, tout comme René Lecavalier, dont je m ennuie tout autant. Ces hommes d'une grande culture, si brillants, avec, surtout, un français impeccable, chose devenue rarissime maintenant. Merci, Richard.

Isabelle Dupont



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Pendant un certain temps, les questions qu'ils posaient à ses interviewés étaient tellement longues que le temps d'antenne manquait pour la réponse. Mais nous l'aimions quand même. Tellement un monsieur sympatique. Ce genre de «gros meuble» que l'on croit là pour toujours.

Sincères sympathies à Stéphane dont Richard devait être si fier.

Huguette Thiboutot



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J'ai connu Richard Garneau alors qu'il était élève au Petit Séminaire de Québec. Il avait de nombreuses qualités et celle qui le caractérisait en particulier, c'était son souci d'une bonne prononciation que nous ne manquions pas de remarquer. Je me souviens qu'en 1950 ou 1951, alors qu'il causait dans un petit groupe à la porte du collège, un confrère s'est moqué de lui parce qu'il avait un parler clair et net. Richard n'a pas tardé à lui faire regretter sa remarque désagréable à ce sujet, ce qui, évidemment, a contribué à accroître sa bonne réputation. Je suis convaincu que la plupart de ses confrères gardent un excellent souvenir de lui.

Mario Ferland, Québec  



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Le 25 novembre 1988, à 18h46, l'est du Canada enregistrait son plus important séisme en 60 ans. Je me rappellerai toujours que ce soir-là,  M. Garneau était à l'antenne du bulletin des sports lorsque le séisme s'est produit.  Avec son très grand professionnalisme, il avait continué la lecture des nouvelles, malgré la surprise provoquée par l'événement. Quel homme quand même !

Diane Proulx, Rosemont



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À celui qui savait donner toute la place à l'événement, toute l'intelligence à la préparation, et tant de dignité à un monde qui en manque souvent. Merci, M. Garneau!

Michel Lyons



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J'ai connu cette belle voix sur le tard, par l'entremise des compétitions de patinage artistique aux JO de 1994. Sa voix est tellement mémorable et il transpirait la gentillesse. C'était un peu le monsieur qu'on voulait dans sa famille. Son départ me peine.

Patricia Grignon, 34 ans, Val-d'Or



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À 79 ans, je sais très bien que mon tour s'en vient à grand pas. Mais lorsque j'ai appris la nouvelle du décès du plus grand journaliste sport de tous les temps, M. Richard Garneau, ce fut un choc, même si départ était attendu. Condoléances à toute la famille de M. Garneau.

Réjean Grenier, Mont-Laurier



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Les pans de ma jeunesse s'écroulent un à un. Comme a déjà dit Voltaire à son dentiste: «Je meurs au détail.» Dans une note plus positive et optimiste: pourquoi pas rebaptiser le toit du parking du Stade Esplanade Richard-Garneau au Parc olympique, coin Sherbrooke et Pie-IX ? Le témoin vous est passé, M. Applebaum !

François Caron, Longueuil  



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M. Richard Garneau était dans une classe apart. J'ai eu le plaisir de connaître, et de rencontrer personnellement, les trois plus  grands commentateurs des événements sportifs au Québec (selon mon opinion). Je n'oublie pas Michel Lacroix, un vrai "gentleman" annonceur des Canadiens, mais, celui-ci s'est «recyclé» dans d'autres domaines reliés au sport. Michel Normandin, René Lecavalier et Richard Garneau. Le talent et la compétence de M. Garneau manqueront certainement à tous les fervents amateurs de sport ainsi qu'à ses pairs.

Peter Daniels



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Ce dont je me souviendrai le plus de M. Garneau, c'est de son infinie culture du monde sportif: il connaissait tous les noms, les résultats, de n'importe quelle discipline ou presque. J'admirais aussi sa passion pour les sports. Tout dans le sport le captivait.

Karl Létourneau



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De ses premiers jeux olympiques à Rome, jusqu'au jeux de Londres de 2012, Richard Garneau aura été l'homme des grands événements sportifs. L'olympisme avait une voix, celle de ce journaliste et amoureux du sport et de ses athlètes. Garneau était un des plus grands dans son domaine et l''une des plus belle voix du Québec. Qui plus est, il était un fin connaisseur des enjeux de olympisme et du sport amateur sous toutes ses facettes. Même à l'antenne de la Soirée du hochey, c'était un réel plaisir de le voir accorder des entrevues aux joueurs entre deux périodes, avec une sorte de bonté qui se dégageait de lui et un ton souvent enjoué.  On ressentait tout le plaisir qu'il avait à faire son métier avec cet éternel bonne humeur qui le caractérisait. L'homme semblait éternel de jeunesse. Pour les gens de ma génération, à 82 ans, il avait  l'âge de nos parents, mais quelle joie de le retrouver encore au rendez-vous lors des derniers Jeux olympiques. Il méritait une médaille d'or pour l'ensemble de sa carrière et pour l'homme attachant qu'il était. Décidément, le décès de Richard Garneau est une grande perte pour le Québec.

Yvan Giguère, Saguenay



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M. Garneau m'a ouvert l'esprit en faisant son travail de commentateur de façon si délicate et sérieuse que j'ai considéré le sport comme quelque chose d'important dans une vie.

Michelle B. Landry



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Je ne me souviens pas d'un moment en particulier, il y en a plusieurs, mais je me souviendrai de sa classe, de son français impeccable et de sa

grande connaissance, qu'il partageait si bien. Merci M. Garneau.    

Louis Fortin



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J'ai 30 ans. Je n'ai donc pas connu les Jeux de Montréal, ni le drame de Munich et très peu sa contribution à la soirée du hockey. Par contre, j'ai été complètement transporté, envouté par la description du marathon olympique de Londres cette année. J'ai passé 2 heures 30 minutes à écouter une suite surprenante et captivante d'anecdote sur les différentes épreuves de course à pieds couvertes au fil des décennies. Sans parler de celles reliées à ses voyages dans les villes hôtesses. J'ai assisté à un étalement de connaissances et d'expériences unique, le tout présenté avec une passion peu commune dans le monde des médias. Pour moi, M. Garneau incarnait le sport dans son caractère le plus noble. Une description basée non pas sur les statistiques mais sur le vécu et sur la grandeur des athlètes. À toi Richard...

Louis Doré-Savard, Baltimore



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Plusieurs superlatifs pour le décrire, mais un seul le résume bien : excellence.  Il a  pavé la voie à tous  les descripteurs. Un homme érudit  et une langue  bien défendue. Les plus jeunes devront connaître un jour la grandeur de cet homme d'exception.  

C. Godbout

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Deux des moments sportifs qui ont marqué mon enfance, soient la course de Ben Johnson aux Jeux Olympiques d'été de Séoul en 1988 et la conquête de la Coupe Stanley des Canadiens en 1986, ont été immortalisés grâce à la voix de Richard Garneau. Je ne crois pas que tout autre journaliste parviendra à le surclasser au chapitre des descriptions sportives au Québec. Merci pour nous avoir fait vivre tous ces grands moments avec passion, M. Garneau.

Thierry Dominique, Laval



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Je me souviens. à mes débuts dans ce monde de la télé et de la radio sportives, de mes nombreuses rencontres avec Richard à la salle de presse du Forum lors des matchs des Canadiens. Ses conseils judicieux, son sourire, sa prestance, sa bonne humeur, son absence totale de prétention! Combien de fois lui ai-je avoué mon admiration et combien de fois lui ai-je dit que sa biographie m'avait fait rire aux larmes et qu'il était un auteur que j'appréciais au plus haut point. Il semblait d'ailleurs toujours un peu mal à l'aise quand je le lui disais. Encore aujourd'hui, À toi Richard demeure un des livres les plus divertissants et drôles que j'aie lus dans ma vie. Rire à en pleurer et rire à gorge déployée dans mon bain ou dans mon lit avant de m'endormir! Un grand, mais surtout un vrai nous quitte. Salut Richard. Merci pour ces quelques bons moments au Forum, et bon repos!

Christian Gauthier



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Le monde journalistique et olympique vient de perdre un grand prince. Une journée sombre pour le monde.

Normand Dufort



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M. Garneau, c'était la grande classe à tous les points de vue; ainsi, à chacune de ses interventions, on ressentait le respect qu'il avait pour nous et nous apprenions tellement non seulement sur les athlètes mais également sur l'histoire, sur la géographie, etc. Ce que je retiens également, c'est que M. Garneau était le seul à pouvoir interviewer Ken Dryden en le regardant droit dans les yeux! C'était tout simplement délicieux de voir deux êtres exceptionnels échanger et ce, toujours dans le plus grand des respects.

Mario Allard, St-Bruno



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Très triste, les Jeux olympiques ne seront jamais plus les mêmes.

Daniel Soumis



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Une profonde tristesse! Voilà ce que je ressens avec mes compatriotes québécois et canadiens. Richard Garneau évoquait un espace de transcendance pour moi. Il nous permettait de respirer. Il était l'image même d'intégrité que nous ne voyons, hélas, plus beaucoup. Homme de culture et d'élégance, son contenu était à la hauteur du contenant. Je sentais une âme tranquille chez lui et il inspirait la paix. On pouvait compter sur lui pour nous dire la vérité avec des mots justes et sans édulcoration. Il était une référence pour nous et il amenait toujours sa présence sans artifices. Richard Garneau va beaucoup me manquer. Mes sympathies à Stéphane et à toute sa famille et amis.

Pierre Faubert



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J'ai deux souvenirs qui me reviennent lorsque je pense à Richard Garneau : sa description du hockey et celle des Jeux olympiques. Je conserverai toujours un souvenir de sa capacité d'émerveillement et sa rigueur dans sa description des événements auxquels il était associé. Je souhaite à son épouse, à ses enfants et à toutes les personnes qui l'on connu mes plus sincères condoléances.

Michel Boisclair, Montréal



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Richard Garneau, un grand homme et un merveilleux orateur francophone. Il est difficile de passer sous silence le décès de ce merveilleux animateur et aimant de la langue française qu'a été M. Richard Garneau. Jamais le monde de la radio-télévision n'aura eu un présentateur d'une aussi grande valeur et d'une telle humilité. Il nous manquera à jamais.

Michel Tanguay, Québec