Les arrestations et perquisitions effectuées ce matin vous redonnent-elles confiance en l'UPAC, l'Unité permanente anticorruption?

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L'UPAC remplit sa mission


Les arrestations de ce matin prouvent indéniablement que l'UPAC remplit la mission qui lui a été confiée. L'attitude négative de la population face à l'UPAC n'est que la conséquence de la contamination chronique de notre perception amenée par le cynisme. Ce phénomène est rendu à un point tel qu'on condamne chacune des décisions prises par le gouvernement, souvent sans connaissance de cause. Comme s'ils devaient arrêter des gens n'importe comment pour plaire au public et finir par se faire débouter en cour! Laissons les élus faire leur travail et cessons de les mettre prématurément sur le bûcher. S'attaquer sans cesse à des dirigeants élus démocratiquement et les catégoriser comme des escrocs a quelque chose de vraiment pathétique. Laissons-les mener à bien leur mandat et gouverner comme ils sont censés le faire. Lorsque viendra le temps du bilan, nous pourrons ainsi juger des conséquences véritables de leurs actions plutôt que sur des perceptions biaisées amenées par quelques événements surmédiatisés.

Marc-Antoine Genesse

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Patience

La population doit se montrer patiente avec l'UPAC. Il faut accorder aux professionnels de cette unité le temps nécessaire pour colliger avec rigueur les données qui permettront d'inculper à coup sûr les criminels qui ont gangréné depuis des décennies les structures de l'État. L'UPAC n'a pas le luxe de faire amende honorable si elle se trompe en allant trop vite dans les dossiers à traiter. Il faut aussi comprendre que ce sont les règles mêmes de l'État, et donc la façon dont il a modelé ses relations d'affaires avec le privé, qui sont inhérentes au problème de la corruption. La tâche est colossale. Le temps demeure donc le seul allié de L'UPAC. Faisons-lui confiance et laissons les travailler ensemble.

Jean-Louis Guillemot

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Industrie de la corruption

Une impression de corruption plane sur le Québec depuis au moins 2009 (scandale des compteurs d'eau) : après trois ans à réclamer un nettoyage du printemps dans «l'industrie de la corruption», on peut critiquer la lenteur du processus, mais on ne peut que se réjouir de cette nouvelle. Je ne sais pas si c'est en lien avec les manifestations quotidiennes, si c'est le fruit de bons journalistes d'enquête, j'espère que ce n'est pas commandé dans une visée électoraliste, mais espérons que le ménage commencera pour vrai, et que ce processus restera indépendant des pressions politiques.

Guillaume Blouin-Beaudoin