Quelques jours avant la rentrée parlementaire, le premier ministre Jean Charest a procédé jeudi à un mini-remaniement de son cabinet. Croyez-vous que le sang neuf injecté au Conseil des ministres sera de nature à relancer un gouvernement plombé par un fort taux d'insatisfaction dans les sondages?







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Tout est pareil

Cela ne changera rien! Jean Charest est toujours là!

James Duncan

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Du leadership!

Je parie toutes mes chemises que la vaste majorité des Québécois ne sait pas qu'il y a eu un petit remaniement ministériel. Les Québécois étaient alors pris par la tempête et la question égyptienne. Donc, le remaniement, ils l'ignorent! Pour changer la donne à son égard, Jean Charest devra faire bien plus que cela. Il devra montrer du leadership, un point c'est tout. Montrer qu'il est bien là, présent, éveillé et intéressé par la chose publique. Ne pas perdre son temps à se chamailler avec Pauline Marois et Marc Bellemare! Pas ailleurs non plus sur la planète! Et surtout, nous prouver qu'il a des choses pertinentes et intéressantes à dire et à proposer. Ce n'est pas bien compliqué!

Michel Lebel

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Démission et commission

M. Charest prend vraiment les Québécois pour des imbéciles. Son gouvernement est usé, fini et n'est plus crédible. Ce crémage sur son cabinet n'est pas suffisant, seules sa démission et une commission d'enquête sur la construction seront satisfaisantes.

M. LeBlanc

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Toujours le même

Peu importe les remaniements, peu importe les discours, peu importe les annonces des projets à venir, c'est toujours le même Jean Charest et on en a assez. Ce n'est certainement pas en qualifiant une frappe de l'enquête marteau de grand coup, que l'on va oublier la nécessité d'une commission d'enquête, car les gros poissons sont toujours à l'abri.

P. Mercier, Saint-Jean

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Du pareil au même

Croyez-vous que le sang neuf injecté au Conseil des ministres sera de nature à relancer un gouvernement plombé par un fort taux d'insatisfaction dans les sondages? La réponse est non. C'est du pareil au même. Encore un écran de fumée pour tenter de nous faire oublier les vrais dossiers: gaz de schiste, problèmes de corruption, secteur de la construction gangréné par le crime organisé, nominations douteuses des juges, manque de places en garderie, problème des urgences dans les hôpitaux ...

François Portier

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Un échec lamentable

Et voilà, notre cher premier ministre, Jean Charest, veut remettre le gouvernement sur les rails, lui qui nous demandait de l'élire de façon majoritaire afin qu'il ait les deux mains sur le volant! À mon avis, non seulement a-t-il lamentablement échoué, il pige à même les fonds publics pour se refaire une image et récompenser ses loyaux soldats en nommant trois autres ministres. On repassera pour le 63% d'efforts de réduction du gouvernement dans la réduction au déficit. Heureusement que Jean Charest avait seulement deux mains, imaginez-le avec trois!

Jean-Michel Fornaciari, Laval

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Prêcher l'austérité

Souvenons-nous qu'au mois d'août 2010, malgré une session parlementaire houleuse, des allégations de corruption et une chute dans les sondages le premier ministre Jean Charest avait remanié son cabinet sans apporter de sang neuf. En effet, il avait plutôt choisi de procéder à un jeu de chaises musicales, en évitant de rétrograder des ministres et de faire accéder de nouveaux visages au conseil des ministres. Janvier 2011 en pleine période de restrictions budgétaires le premier ministre Jean réalise un mini remaniement et augmente la taille de son cabinet en ajoutant trois ministres. Pourtant le gouvernement prêche l'austérité, augmente la taxe de vente de 1%, créé une taxe santé et augmente les tarifs de toutes sortes. À 25% dans les intentions de vote ce geste était peut-être un passage obligé, mais il faudra beaucoup plus pour regagner la confiance de la population. Il va de soi que la suite du dossier du gaz de schiste sera révélatrice pour le gouvernement et que fera-t-il si la population continue à s'opposer au développement de cette ressource? Ce n'est certes pas la pêche aux ménés qu'il a faite dans le cadre de l'opération marteau qui empêchera la population de réclamer une enquête sur la corruption dans le monde de la construction.

Jocelyn Boily, Québec