Dany Villanueva fait l'objet d'un ordre d'expulsion vers le Honduras, son pays d'origine, pour cause de «grande criminalité». Ayant elle-même quitté ce pays parce que sa vie y était menacée, sa mère soutient que le renvoi de son fils aîné au Honduras équivaudrait à la peine de mort. Selon vous, devrait-on ou non annuler l'avis d'expulsion?







MERCI DE NOUS AVOIR FAIT PARVENIR VOS COMMENTAIRES

Le Canada est son pays

Je suis vraiment déçu de lire autant de commentaires négatifs à l'égard de la famille Villanueva et de Dany plus précisément. Pour tous ceux qui approuvent la déportation de Dany vers son pays d'origine, sachez que son chez-lui est ici, au Canada. Dany est arrivé ici à l'âge de 12 ans, c'est ici qu'il a commis ces premiers délits de jeune adolescent et non au Honduras, donc arrêtez de mêler les cartes. Imaginez-vous dans la situation de la famille Villanueva, imaginez-vous perdre un fils, et après en perdre un autre. Je me demande dans quelle société on vit, j'ai l'impression que la valeur de la vie humaine n'a plus aucune importance. Dany a commis des méfaits, mais il a déjà payé pour ça, il a fait 11 mois d'emprisonnement, alors pourquoi le déporter pour les mêmes raisons? Alors je continue de dire non à la double peine que le gouvernement canadien veut faire subir à Dany. Tout ce que j'entends c'est « gang de rue » par ci, « gang de rue » par là. Avez-vous oublié les Hells, la mafia italienne qui eux, ont un énorme blâme à la dégradation de nos jeunes? Qui pensez-vous fournit ces gangs de rues? Tout est tellement stratégique de la part de gouvernement. Pourquoi avoir parlé de déportation dès que l'enquête publique sur les causes et les circonstances entourant la mort de Fredy Villanueva a commencé? Soyez plus critique, réfléchissez un peu plus. Cessez d'avoir les yeux bandés. Arrêtez de voir Dany comme un être irrécupérable, il est si jeune encore. Imaginez votre fils ou votre fille dans cette situation. Pour certains d'entre vous, aucun moyen ne pourra vous sensibiliser, car vous êtes citoyen canadien et vous n'aurez jamais aucune crainte d'être expulsé. Dany son pays c'est ici, le Canada, là-bas c'est l'étranger.

Nargess Mustapha

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Double standard

Derrière cette menace d'expulsion sordide, il est très difficile de ne pas y voir une mascarade qui a assez duré. Dany Villanueva a déjà été puni pour ses crimes. Pourquoi cet avis après toutes ces années? Est-ce qu'on veut punir une famille immigrante qui ose combattre l'impunité policière dans son pays d'accueil? Ce n'est pas très rassurant pour aucun de nous... J'admire le grand courage de la famille Villanueva face à une immense adversité, incluant l'intolérance de ses concitoyens.

Sophie Le

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Un jeune comme bien d'autres

En tant que mère de famille, je suis entièrement contre l'idée de séparer par la force un fils de ses parents. Le cas de Dany est de toute évidence très injuste puisque la police a tué son frère devant ses propres yeux et prétend le faire responsable de sa mort. Le manque de sensibilité humaine est effrayant, j'ai lu quelques messages et l'intolérance, les propos racistes et haineux, on dirait qu'on n'est pas au Canada en 2011. Le mépris pour la vie humaine est flagrant, même si Dany risque de se faire tuer par les gangs de rue au Honduras, ça ne dérange pas beaucoup de monde ici, il y en a même qui affirment qu'il le mérite. Dany a arraché une chaîne d'argent du cou d'un gars qui lui devait de l'argent, ensuite on a trouvé une arme illégale dans son véhicule et il a été condamné à 11 mois de prison. Il n'a jamais commis de crimes graves tels que décrits par la GRC: les homicides, les crimes violents contre les personnes, les agressions sexuelles, les introductions par effraction, les vols d'automobiles,  vols à main armée, vols d'envergure, l'extorsion et les enlèvements et prises d'otage. Dany est comme des milliers des jeunes qui sont tombés dans le mirage de la délinquance juvénile, qui fument du pot et, au lieu de le condamner à une morte certaine, la société dans son ensemble devrait se pencher sur les problèmes de notre jeunesse et prendre de mesures concrètes pour construire un monde meilleur pour nos enfants, sans drogues, alcool, violence, pauvreté, injustices, guerres, films qui font l'apologie des gangsters, les jeux et jouets de guerres, etc., etc.  J'exhorte les autorités du Canada de permettre à Dany Villanueva d'user de tous les recours judiciaires ainsi qu'aux dispositions de l'article 3 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme : tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Je demande la fin immédiate de toutes les procédures de déportation contre Dany Villanueva et que son statut de résident permanent soit maintenu.

Jacqueline Perez

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Un bien triste débat

Je ressens un profond malaise à lire les commentaires tristement et largement majoritaires des citoyens québécois qui n'en ont rien à foutre de comprendre, respecter et bien mesurer la situation fragile d'une famille au bord du désespoir. En posant la question:"doit-on expulser au Honduras Dany Villanueva? » La Presse a ouvert une porte où s'engouffrent avec plaisir bien des personnes qui ne cherchent pas à comprendre l'ensemble du dossier familial et à mesurer calmement les risques d'une telle décision. Si Fredy et Dany étaient vos enfants, si vous aviez vécu tous les petits et grands drames de cette famille (À lire à ce sujet le reportage de Rima Elkouri:"une mère et son deuil » dans La Presse du 11 janvier), auriez-vous l'honnêteté et la décence de nuancer vos propos?

Jacques Léger, Montréal

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Dehors

J'ai vraiment beaucoup de difficulté, j'éprouve une incompréhension totale envers les vierges offensées et les bien-pensants qui se portent à la défense d'un criminel, membre de gang de rue, qui n'apporte rien de positif à la société. Les gangs de rues exploitent nos jeunes filles, vendent de la drogue, intimident nos jeunes à l'école et dans la rue, se tirent des balles en plein jour. Ces vierges offensées prennent-elles le temps de calculer, d'évaluer les coûts sociaux de tels comportements? Avons-nous vraiment besoin de ça? De grâce quelqu'un, expliquez-moi pourquoi nous devrions permettre à un immigrant, criminel endurci, de continuer à vivre des fruits du crime ici?

Marc Ranger, Longueuil

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Larmes aux yeux

J'ai des larmes aux yeux quand je pense à toute la souffrance qu'éprouvre Dany lorsqu'il lit, entend et reçoit des commentaires négatifs à son sujet. Êtes-vous insensibles? On essaie de le faire porter le blâme pour la mort de son frère tué par un policier et après on veut le déporter. Le mot réhabilitation ne devrait pas être juste réservé aux p'tits jeunes de Dan Bigras et son Refuge. Ce mot devrait aussi exister pour ceux qui viennent d'ailleurs. Dans le fond, il n'y a pas de réelle différence entre ce qu'on fait aux immigrants qui commettent des erreurs et les autochtones qu'on préfère voir sur des réserves. Hors de votre logique, point de salut.

Ricardo Lamour

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Grande criminalité, entre parenthèses

Pour commencer, le Québec héberge pas mal de "grands criminels" qui ne sont ni étrangers ni immigrants et qui sont peut-être même en liberté, dans certains cas. Notre système de justice n'est pas sans bavure. Ensuite, c'est décourageant de constater l'étroitesse d'esprit des lecteurs de La Presse / Cyberpresse, ou du moins ceux qui écrivent à Place publique. Peut-être qu'ils devraient tous aller louer le film de Mathieu Kassovitz (France), « La Haine » (prix au Festival de Cannes 1995 pour le meilleur réalisateur), qui explore - par le biais de la fiction - les réalités de l'inégalité, de la discrimination, de la marginalisation, et du mécontentement. Et qui prophétise les émeutes dans les cités telles que témoignées en 2005 en France: ce qui a provoqué un regain d'intérêt dans le film, et même un débat par internet entre le cinéaste et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Pour terminer, si nos prisons abritent une proportion trop grande de Noirs, de Latinos, d'autochtones, ce n'est pas parce qu'ils sont génétiquement désaxés ou irrécupérables ou asociaux. C'est en grande partie à cause de la structure de notre société, où sévit encore, hélas, la discrimination.

Mary Ellen Davis, Montréal

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Il a eu de nombreuses chances

Sa famille a été accueillie les bras ouverts dans un pays libre, il n'a pas su se comporter comme un honnête citoyen. Lâchons de blâmer la société, il est trop facile de reprocher aux autres ses propres malheurs. En plus, il a eu plus qu'une chance qu'il soit retourné dans son pays. Il doit servir d'exemple une bonne fois cette fois-ci à ceux et celles qui ne désirent pas se conformer aux lois de notre pays. Retournons donc tous ceux et celles qui ne se conformeront pas à nos lois et faisons donc l'offre aux membres de sa famille qui nous coûtent cher à nous les contribuables.

Jacques Lalonde

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Expulsion

On peut être désolé et en même temps solidaire pour la famille,  mais il n'en demeure pas moins que les règles doivent être respectées, cet homme avait toutes les chances de devenir un citoyen honnête à part entière et il n'a pas su en profiter. Alors, bon voyage.

Y.Dube

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Perdre à la loterie des naissances

Je trouve toujours cela très gênant, lorsque les bons citoyens canadiens se prononcent pour l'expulsion d'une personne qui n'a pas le « bon » statut d'immigration. Voici ce que je souhaite rappeler aux personnes qui veulent l'expulsion de Dany Villanueva: c'est le hasard qui a fait que vous êtes nés au Canada, et donc que vous avez la citoyenneté. Aussi, si vous commettez un jour un crime, vous serez puni, mais on ne risque pas de vous renvoyer dans le pays où on a torturé votre père. Vous n'avez rien à craindre, personne ne vous expulsera loin de votre famille parce que la loterie des naissances et des statuts n'a pas joué en votre faveur. Un être humain ne devrait jamais être considéré comme illégal, ce sont ses actes qui le sont. Dany Villanueva a été puni pour ses crimes, il ne devrait pas être expulsé. Personne ne devrait l'être jamais.

Amélie Châteauneuf, Montréal

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Ne jouons pas à l'autruche

J'ai lu certains des commentaires qui parlent de xénophobie québécoise et du sort des immigrants. Étant moi même fils d'immigrant, je me sens interpellé. Je n'ai ni casier judiciaire, ni causé de tort à qui que ce soit. Je respecte les règles de société, tout comme l'a fait mon père avant moi. Dany a eu plusieurs chances, il les a lui-même gâchées. Maintenant, il doit faire face à la musique. J'ai de la peine pour cette famille, la douleur qu'ils perçoivent doit être très grande. Mais il ne faut pas non plus jouer à l'autruche, ces enfants étaient loin d'être des modèles pour la société. Ils ont tous deux crée leurs malheurs et, dans le cas de Dany, il ne semble pas du tout vouloir s'amender si on compte ses dernières frasques post-affaire Villanueva. Dommage pour lui, mais il doit partir.

Dominique De Mari, Montréal

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Pourquoi dérape-t-on dans un pays d'accueil?

Qu'est-il arrivé lors de cette intégration? Une assimilation manquée? Avez-vous déjà travaillé dans un champ à cueillir des haricots à moitié penchés? Moi oui, mais c'était le céleri que je cueillais à genoux. Quand on a la jeunesse, le mal de dos est moins pénible. Mais quand le temps passe, même être assis sur une chaise cause des maux de dos. Pas vrai? Mais qu'en était-il de cette intégration ratée? Car c'est le cas du jeune Dany Villanueva, non? Avons-nous raté son accueil? Qu'est-ce qu'un grand criminel? Celui qui vole un dépanneur ou celui qui vole les économies de toute une vie à de pauvres gens? Peut-être que le propriétaire du dépanneur avait mis ses économies dans les mains d'un criminel à cravate? C'est l'échec de qui? Le sien ou le nôtre? Je crois qu'en tant que société, c'est à nous tous; citoyens, en vertu de l'immigration et de la loi, qu'il incombe de donner une deuxième chance et de montrer « the right thing » à tous ces jeunes qui vivent à 100 milles à l'heure, qui se sont noyée dans le faux rêve américain et qui refusent d'aller travailler dans un champ. C'est à nous de changer notre regard et de faire preuve d'indulgence face à leurs faux pas. Et c'est à nous d'interdire l'expulsion du jeune Dany Villanueva vers le Honduras. Corriger la violence par la violence n'est pas une solution intelligente envers une criminalité née du rejet. C'est à nous tous d'aider encore une fois ce jeune au passé difficile, au frère mort sous les balles d'un policier, enfant d'une mère endeuillée et membre d'une famille brisée à jamais. Réussissons cette fois-ci son accueil et faisons preuve d'empathie.

Claudia Valdivia

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Oui à l'extradition de Dany Villanueva

Son passé criminel parle sans faute pour l'extradition. La mollesse de notre gouvernement aurait dû l'extrader depuis longtemps et même de ne pas l'accepter comme immigrant. La loi doit s'appliquer de la même façon pour le citoyen ordinaire que pour l'immigrant. On nous dit toujours que la justice doit s'appliquer d'une façon objective sur les faits et non pas sur les émotions. Alors, même si l'on comprend le grand chagrin de la mère, la loi s'applique et non pas en faire un cas d'exception émotif. Sa chance Dany l'a déjà eue et durant un trop laps de temps.

P. Mercier, St-Jean-sur-Richelieu

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Privilège et responsabilité

Je tiens tout d'abord à établir que je suis tout à fait en accord avec le principe d'accueillir chez nous des gens qui fuient un système répressif, car leurs idéaux de justice, d'égalité, de dignité, de liberté, d'ouverture mettent leur vie en danger. Par contre, je doute parfois de la rigueur de notre système quant aux antécédents de ceux que nous acceptons comme « réfugiés ». Bien sûr, aucun système n'est parfait ou infaillible, nous acceptons tous les erreurs qui peuvent s'y glisser; il est important d'assurer un asile aux vrais réfugiés au risque de laisser passer quelques imposteurs. Que les uns soient « des vrais » ou les autres « des faux », être accueilli dans un pays qui nous donne l'opportunité de se faire une meilleure vie est une chance inouïe, un privilège unique. Une chance de vivre selon nos valeurs si nous sommes de « vrais réfugiés » ou la chance d'un deuxième départ pour les autres. Dans les deux cas, il me semble être un devoir d'une importance capitale d'inculquer à ses enfants d'évoluer dans les règles et loi du pays d'accueil, afin de faire de ce choix une réussite. Quitter son pays, laisser les siens derrière est un geste extrême, difficile et lourd. Toute négligence à ce chapitre est une faillite. Nous devons être intransigeants envers ceux qui viennent en terre d'accueil flirter avec la criminalité, ainsi qu'avec les parents qui sont responsables de la génération à venir. Dany Villanueva doit être expulsé du Canada, ses parents devraient subir un procès pour négligence, tout comme ils l'exigent pour les policiers. Ceux qui réclament tolérance, et compassion pour cette cause sont les mêmes qui exigent la perfection de nos policiers.

Roch Blier

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Il doit être expulsé

À la lecture de l'article de Rima Elkouri, dans La Presse d'hier, je me suis demandé pourquoi on devrait donner une autre chance à Dany. Il a toujours le don de se trouver au mauvais moment au mauvais endroit. Pour les immigrants qui font des gestes illégaux avant d'avoir leur citoyenneté, ça devrait être automatiquement l'expulsion vers leurs pays d'origine. Je me pose la question si on ne devait pas étendre cette période à 10 ans après leur arrivée ici. Pour ce qui est du commentaire d'un intervenant en ce qui a trait au "cheap labor" que les immigrants ont comme conditions de vie en arrivant, eh bien comme eux, même si je suis né ici, j'ai travaillé pour des bas salaires, j'ai eu accès au système d'éducation et j'ai amélioré mon sort sans verser dans la criminalité. Je rencontre des Haïtiens et des Hispanophones d'origine qui, pour la vaste majorité, ont connu un cheminement similaire au mien, et qui s'en sortent.

Pourquoi pas le même cheminement pour Dany et les autres qui sont devenus membres de gang de rue? L'argent facile sans doute!  Aussi, pourquoi Dany n'est-il pas devenu citoyen canadien lors de son arrivée ici? Autant de questions sans véritable réponse...

Jean-Guy Poupart, Le Gardeur

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Le prix à payer

Oui, M. Villanueva devrait être renvoyé du Canada. Il n'apporte rien de bon à la société québécoise ou canadienne. Cette excuse de menace de mort s'il retourne dans son pays d'origine est une ritournelle utilisée à toutes les sauces, et ça ne fait pas le poids. M. Villanueva a commis des actes répréhensibles et il doit s'attendre à en payer le prix. Ce prix est l'expulsion du Canada.

Robert Sarault, Gatineau

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Que du respect

Je n'ai que du respect pour la famille Villanueva dans ce qu'elle vit en ce moment. Après avoir perdu un fils aux mains du SPVM, elle a décidé de se lever pour combattre l'impunité policière, sachant très bien que ce ne serait pas à armes égales et sachant qu'elle devrait se battre bec et ongles pour un minimum de droits dans tout ce processus. Maintenant, avec la menace de déportation qui pèse contre Dany Villanueva, la famille doit poursuivre son combat, cette fois-ci contre la double peine, ce double standard qui fait en sorte que l'immigrant trouvé coupable d'un délit criminel n'écopera pas du même traitement que le citoyen. Dany a déjà purgé sa peine pour les actes qui ont été cités pour justifier la demande d'expulsion. Pourquoi devrait-il payer davantage en étant séparé de force de sa famille et en étant renvoyé dans un pays qu'il n'a connu que comme enfant? Le système de justice canadien n'est-il pas censé favoriser la réinsertion et la réhabilitation? Ou est-ce que ces principes s'appliquent seulement aux «Québécois de souche»?

Sophie Schoen

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Pour la vie

Je voulais tout simplement souligner mon soutien à la famille Villanueva et tous les gens qui les supportent depuis le début. Je crois pertinemment comme être humain que nous avons tous la capacité avec de la persévérance et de la volonté, de pouvoir transformer notre société et soi-même. Je trouve totalement irréel qu'il y ait autant d'appui public de gens qui ignorent la famille, qui ne se sont jamais présentés à l'enquête publique. Je ne fais pas l'apologie de la criminalité, mais je crois en la vie de chaque trafiquant, de chaque personne qui commet un crime ou un acte jugé illégal. Derrière la violence, le crime, justifiable ou non, il y a des histoires, des racines, des cercles vicieux à briser. Pour avoir côtoyer différents milieux, projets où l'on croit en le pouvoir des jeunes qu'on dit «délinquants, trafiquants, marginaux», lorsqu'on canalise leur force dans quelque chose qui les construit et non le contraire, on découvre l'immense force de ces êtres humains. Derrière ce que certains voient comme des ordures, se cachent des grands princes, des combattants, des chefs qui ont la solution en eux aux problèmes et ont la capacité d'intervenir ensuite et de proposer des alternatives. Le premier pas est d'y croire. Au lieu d'essayer de détruire davantage ces jeunes, est-ce qu'on pourrait les écouter, les guider? La leçon que l'on doit tirer de tout ça aussi, c'est se demander ce qu'on l'on désire offrir à la jeunesse au Québec qui entre dans une gang. Une fois que l'on sait que cela existe et que ça déplaît à la société, je demande à chaque personne qui prône si aisément la déportation et la répression de penser à une solution positive et humaine; de proposer au lieu du déni, de se «débarrasser», de chercher à voir plus loin. J'invite tous ces gens à faire des recherches. La criminalité chez les jeunes touche différents quartiers, communautés de par le monde et des milliers d'alternatives ont déjà été bâti. Des milliers d'histoires vraiment belles existent, mais on préfère relater les mauvaises nouvelles. Est-ce qu'on pourrait prendre le temps d'écouter, s'arrêter, apprendre et essayer d'aller de l'avant tout le monde. La violence, le crime ont plusieurs visages et traversent les frontières. Je suis contre la déportation et j'espère qu'on pourra avoir suffisamment d'amour pour un inconnu pour qu'il puisse poursuive son destin et son chemin sur terre. Je pensais que l'enquête publique allait servir à éclaircir le meurtre de son frère et non à essayer d'éloigner un témoin clé. Respect à Lilian Villanueva pour avoir partagé votre histoire. Il ne faut pas laisser l'ignorance des autres brimer votre combat.

Fanny-Pierre Galarneau

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Quelle tristesse

À lire ces commentaires, j'en déduis que la xénophobie chez les Québécois existe toujours, car on veut bien avoir des immigrants pour nos travaux ingrats et peu payés, et de ce qui est de leurs enfants, dans les écoles on n'encourage pas une intégration harmonieuse avec le reste de la population. Ces jeunes hommes qui n'ont pas les parents disponibles, car ils travaillent tout le temps et qui n'ont pas l'instruction ou les informations nécessaires pour bien diriger leurs enfants. Ces jeunes fils d'immigrants sont laissés à eux-mêmes, avec comme direction sociale le rejet de la communauté et la culture envahissante du ghetto à l'américaine à travers une musique de violence et vices. Expulser Villanueva, c'est de se croire présomptueusement supérieur, en se justifiant du profil criminel de ce jeune, mais c'est notre société qui l'a créé ainsi et non son origine ni son sang! Oui c'est vrai qu'il y en a d'autres qui sont passés par la même voie et ils se sont «intégrés», avec succès scolaire et social, et même dans la propre famille Villanueva on a de tels exemples, mais chacun a son propre degré de sensibilité face à la marginalisation et réagit à sa façon. On ne peut pas expulser Villanueva, car il fait partie de notre société maintenant, et ce procès n'est pas terminé, avec tout appel possible. Il faut traiter Dany Villanueva comme tout criminel québécois dans nos institutions «supérieures» pour le réintégrer dans le droit chemin.

Pietro de Rosa

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Là, ça va faire

Non seulement ont devraient l'expulser, mais aussi toute sa famille que ne sont pas capables de respecter les règles de notre pays. Sa mère qui fait les manchettes depuis assez longtemps où était-elle quand il fallait éduquer et élever ses fils? Maintenant, elle se présente comme une victime. Ça suffit!

Robert Beaudoin

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Bon voyage

Oui, il doit être expulsé. Sa seconde chance, il l'a eue et l'a gaspillée. On ne devrait surtout pas créer de précédents qui serviraient à garder d'autres criminels venant d'autres pays chez nous. Bon voyage.

R. Viau

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Une question de justice

J'aurais quelques commentaires à émettre au sujet de l'entrevue avec Mme Villanueva dans votre édition du 11 janvier. Cet article peut paraître très touchant aux yeux de certains lecteurs, mais les deux fils de madame n'avaient qu'à respecter les autorités. Madame nous dit qu'elle voyait le Canada comme un pays respectant les droits de la personne. On a peut-être oublié de lui dire que ces personnes avaient aussi des devoirs. Madame et sa famille ont probablement travaillé très fort pour réussir et cela est très louable, cependant, de toute évidence, il y a eu des manquements dans l éducation de leurs fils, ce que confirme madame dans votre article. Dany Villanueva sera expulsé en avril prochain et c'est bien ainsi. Tout le monde se rappellera qu'il a eu plusieurs chances de corriger son tir. Dommage qu'il n'ait pas saisi l'occasion. Cessons de nous faire verser des larmes avec des entrevues mélodramatiques de ce genre et que la justice fasse son travail.

Jean Luc Barrette, Boucherville

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Un angle différent

J'ai vu à je ne sais combien de reprises les journalistes et commentateurs de La Presse affirmer que, si les policiers n'étaient pas intervenus pour un délit mineur (jouer aux dés en public, avec de l'argent en jeu), Fredy Villanueva ne serait pas décédé. Chaque fois, je me disais plutôt que, si on avait expulsé du Canada son frère Dany dès que ce dernier a été arrêté avec une arme illégale, en présence de membres d'une gang de rue, alors là oui on se serait évité collectivement plusieurs problèmes. À mon avis, quelqu'un à qui on accorde l'asile devrait montrer patte blanche et être expulsé à la première incartade.

André Duval, Québec

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Une question d'intérêt collectif

Je veux pouvoir marcher dans la rue de ma ville en toute quiétude. Si on laisse les truands criminalisés prendre le dessus, c'est moi, citoyen du pays d'accueil, qui paie indirectement pour leurs méfaits. Il n'est pas dans l'intérêt collectif de garder un criminel émigré et reconnu coupable ici au Québec. Qu'ils aillent magouiller dans leurs pays d'origine.

Pierre Lebrun, Montréal

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Expulsion injustifiée

Dany Villanueva ne ferait pas face à une menace d'expulsion si un policier n'avait pas tué son jeune frère Fredy. Il faut comprendre que les autorités se servent d'une condamnation prononcée en avril 2006 pour demander son expulsion. Mais c'est seulement en janvier 2010, soit près de quatre années plus tard, que les autorités ont décidé de convoquer Dany Villanueva devant la commission d'immigration pour demander son expulsion. Il est clair que les autorités se sont lavé les mains de cette condamnation avant que le nom de Dany Villanueva ne fasse surface dans les médias. La notoriété n'est pas une raison valable pour expulser quelqu'un dont la famille a déjà considérablement souffert. Et ce, même si cette expulsion ferait manifestement le bonheur de ceux qui sont d'opinion que les immigrants devraient avoir moins le droit à l'erreur que les citoyens «de souche».

Alexandre Popovic

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Assumer les conséquences

La situation de ce jeune homme jette un nouvel éclairage sur une vérité très triste quant à notre société. Ce débat constant montre notre incapacité, vu nos valeurs et nos principes québécois, à prendre une dure décision face à un adulte qui a commis des gestes dont les conséquences sont très graves. Et ce qui est encore plus fâchant est notre acharnement face à la protection de quelqu'un qui abuse de notre bonne nature. Il ne faut pas oublier que M. Villanueva a crié contre les policiers de la Ville de Montréal. Il a attiré beaucoup d'attention médiatique négative contre un individu qui ne pourra plus jamais fonctionner normalement. Et pourquoi y a-t-il eu occurrence d'un incident qui a tué le jeune garçon? Parce que Villanueva et compagnie essayaient de voler le fusil du policier. Il faut s'attendre à ce que cette tentative cause des problèmes! L'aîné Villanueva est maintenant jugé pour ses propres gestes criminels. Quelle ironie: c'est au tour du système, qu'il a si durement critiqué, de se prononcer! Personnellement, je ne comprends pas pourquoi on continue à s'entêter. Je l'avoue, une possibilité de peine de mort est dure à avaler. Mais, aussi malheureux que cela semble être, on parle d'une possibilité de peine de mort, alléguée par la mère du jeune homme. Dans cette même lancée, le coupable n'est pas un journaliste canadien en Iran, menacé de la peine de mort pour des raisons de liberté de presse. Non. Ce jeune homme est un «grand criminel». Il doit donc subir le même sort (c'est-à-dire les conséquences face à ses actions) que tout autre criminel devant la justice. N'est-il pas ridicule de continuer à se demander si on doit être fin avec lui? Pensons-y d'un point de vue neutre: M. Villanueva a commis des crimes dans son pays d'origine. On l'a hébergé ici quand même, où il a commis d'autres crimes et on ne parle pas ici d'un simple vol à l'étalage. Il semble qu'il s'agisse d'assez bonnes raisons pour le renvoyer dans son pays, non? Et allons plus loin encore: M. Villanueva serait-il aussi compréhensif que nous le sommes, à son égard, envers le policier qui a tué son frère? N'oublions pas que le triste crime fatal commis contre le petit Villanueva fut accidentel. Les crimes de l'aîné Villanueva ici au Québec, tout comme ceux dans son pays d'origine, ne l'étaient pas. Prenons une décision juste. Levons-nous pour préserver notre société. Montrons que nous en avons assez des abus.

Phil Thibault

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Je dis oui à son expulsion

En fait, cela aurait dû être fait il y a longtemps et par conséquent son frère serait encore en vie! Oui, je crois vraiment que, parce que l'on a voulu prétendre être juste, nous avons tué son frère qui a suivi des traces non recommandables. Dany n'était pas un bon exemple à suivre, Fredy l'a quand même suivi.

Diane Gauthier

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Non, il ne faut pas retourner le jeune Villanueva au Honduras!

Dany Villanueva a vécu dans la peur d'être tué, de l'âge de 9 ans à 12 ans, moment où il arrive au Québec. C'est au Québec qu'il a appris à se comporter en adulte, dans la mouvance pathologique qu'on retrouve à Montréal-Nord. C'est notre société qui a produit ces comportements criminels. Trop facile de prétendre que nous avons une société parfaite qui doit être épurée en retournant au pays d'origine des personnes qui se sont mal intégrées dans notre société. Dans une ville qui ne semble pas capable de régler ses difficultés de communication avec des sociétés immigrantes en général, non seulement avec des jeunes désoeuvrés. À l'instar de Réginald Polynice, je crois également trop cruel de retourner au Honduras un jeune qui a perdu une bonne partie de ses racines et qui par le fait même est condamné à un probable banditisme pour sauver sa peau.

Richard Boudreau, Saint-Alexandre-de-Kamouraska

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Oui, nous devrions l'expulser du Canada

Nous accueillons des immigrants pour qu'ils aient une vie plus confortable que celle qu'ils avaient avant et, pour nous remercier, quelques-uns commettent des actes criminels qui mettent en danger les Canadiens. Donc dehors du pays ces criminels.

Pierre Roy

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Je suis pour l'expulsion de Villanueva

Ce devrait toujours être ainsi avec les immigrants qui sont dans la criminalité. On en a déjà plein les bras avec les criminels Québécois d'origine, il est grand temps que le gouvernement mette ses culottes et agisse.  Nous en avons assez de travailler souvent à salaire minimum pour payer pour ces criminels qui, une fois en prison, ont leur assiette bien garnie comparée à bien des petits travailleurs.  Là aussi, le gouvernement a la tête dans le sable

Diane Fournier

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Assez

Peut-on arrêter de faire des Villanueva des victimes? Assez c'est assez! Si madame Villanueva tenait tellement à sauver ses fils, elle aurait dû faire mieux pour qu'ils ne se ramassent dans des gangs de rue. Si la famille « faisait l'objet de menaces constantes » au Honduras, ses fils sont devenus une menace pour notre propre sécurité ici, mais ceci, elle ne le comprend pas.  En plus, on apprend à travers votre article que c'est une famille qui a demandé l'asile en arrivant chez nous. En d'autres mots, on payait de nos propres poches pour les accueillir et assurer leur sécurité.  Que donnent-ils en retour à la société qui les accueille? Bien que'une mère reste une mère et sa peine est réelle, sincère et brise quelques coeurs, Mme Villanueva semble aveuglée et déconnectée de la société qui l'entoure.  Si elle se rend à la tombe de son fils pour se convaincre « qu'il est bien là » et lui demander « de sortir » de sa tombe, il y a quelque chose qui ne va pas dans la tête. Si elle voit Freddy de cette façon-là, imaginez comment elle perçoit Dany qui, à son avis, a commis « quelques erreurs »! Il y a d'autres personnes qui méritent beaucoup plus d'attention et des pages dans nos journaux.  Ceux qui ont quitté des guerres, qui sont arrivés ici avec des papiers bien en règle, qui ont trouvé un emploi le troisième jour de leur arrivée (et n'importe quel emploi), qui ont bossé nuit et jour, qui ont pris des cours de français, qui se sont inscrits à l'université, qui se sont trouvé un meilleur emploi après quelques années, qui n'était pas criminels et qui n'avait pas attendu que la société leur donne une « deuxième chance », mais qui se sont donné à eux-mêmes une première, une deuxième, une énième chance...   Et dans les rares occasions qu'un policier les a approchés, ils ont écouté et ont essayé de comprendre leurs droits et la loi; ils ne lui ont pas sauté dessus! Est-ce que Mme Villanueva comprend comment se comportent les bons citoyens? Comme Balzac disait : « Le coeur d'une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon », mais on n'a pas besoin de se faire rappeler cela à chaque apparition de Mme Villanueva.  Si elle a une bataille à mener, elle aura dû la mener plus tôt et faire en sorte que ses fils n'arrivent pas au point où ils sont arrivés aujourd'hui. Est-ce que son sort est triste? Oui! Est-ce qu'elle croit sincèrement que son fils changera? Oui! Doit-on donner à Dany « sa » deuxième chance? Eh ben non! Ce jeune homme a enfreint à la loi plus qu'une fois et il est à l'âge de comprendre qu'un crime est un crime.  Si le Canada est une terre d'accueil, ce n'est pas un refuge pour criminels que ceci brise le coeur d'une mère ou pas!

Eddy Rached

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Un talent non désiré ici

Dany Villanueva doit être retourné dans son pays, car quel est l'exemple que l'on donnera à tous ces jeunes qui ont la chance de pouvoir  étudier et de vivre dans un pays comme le Canada? Il savait les conséquences de ses actes.  Que tous ceux qui sont dans sa situation y pensent deux fois avant de s'en prendre à des policiers. Un avion peut et va les ramener dans leur pays d'origine.  Je ne me suis jamais retrouvée dans une situation où un policier s'est senti tellement menacé qu'il a sorti son arme.  Personne n'est obligé de devenir violent et de penser que la loi n'est pas pour eux. Je crois que le Honduras répondra plus aux talents de M Villanueva. Ces « talents » ne sont pas souhaités au Québec et je ne crois pas que cette personne pourra changer. C'est un poids pour notre société et un mauvais exemple

Sophie Péloquin

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Des chances ratées

Malgré toute la compassion que nous pouvons avoir pour cette famille, ce jeune Dany est malheureusement le type d'immigrant que nous ne voulons pas. À cause de jeunes comme lui, nous ne sommes plus en sécurité dans nos rues le soir. Ils ont eu une deuxième chance en étant accueillis chez nous, mais n'ont pas su en profiter. Ils l'ont eu leur deuxième chance alors, comme ils ne veulent pas se comporter comme des gens civilisés et en respectant nos lois, alors nous n'avons plus qu'à les expulser de notre pays.

André Dagenais, Ste-Thérèse

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Dehors

Je crois qu'avec une feuille de route comme la sienne, nous n'avons pas le choix.  Nous n'avons pas besoin de personnage frustré comme lui.

Nous avons suffisamment de personnes indésirables pour garder un tel spécimen! J'aimerais savoir qui dans le groupe a sauté sur la policière le soir de l'accident  pour lui enlever son arme à feu?  Si je comprends bien, il est aussi indésirable dans son pays également. Dehors ce genre de personne.

Jean-Guy Caron

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Expulsion

Je suis tout à fait d'accord, l'expulsion serait adéquate, compte tenu de la lourdeur du cas de Monsieur Dany Villanueva. Et le même traitement devrait être administré à tous les d'immigrants condamnés pour gangstérisme au Québec. Ils ont droit à une deuxième chance en venant au Québec et nous les accueillons dans notre beau pays sans trop broncher. Ensuite, ils s'amusent à jouer les héros en voulant protéger leur gang de rue en tuant des gens et en vendant de la drogue à nos enfants? Je crie à l'expulsion!

Fauve Amesse

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Tragédie pour une mère

Je ne veux aucunement banaliser la mort de ce jeune homme, mais il a fait des choix. Mourir pour une histoire de dé est ridicule, mais mis dans un contexte précis, elle peut s'expliquer. Son frère est un criminel. Il ne faut pas l'oublier. Il a fait un braquage armé d'un revolver. Il côtoyait les gangs de rues. Il n'en était pas à ses premiers délits. En ce sens, Freddy s'est fait abattre parce qu'il s'est approché d'un policier qui se débattait par terre avec un criminel,l qui avait déjà attaqué quelqu'un avec un revolver. Ce policier s'est senti menacé au point où il a cru sa vie et celle de sa collègue menacée. J'aimerais savoir si quelqu'un, monsieur, madame tout le monde, sentirait sa vie menacée s'il se retrouvait par terre à se battre avec un criminel de ce genre? Raison de plus si tu es policier et que tu sais qu'il est possible que la personne puisse prendre ton arme de service et s'en servir contre toi et ta partenaire. Madame Villanueva demande de faire exception en ce qui a trait à l'ordre d'expulsion de son fils, qui a été reconnu par la justice et ensuite par l'immigration comme un grand criminel, afin qu'il puisse demeurer au Québec. Elle dit avoir choisi le Canada, car c'est un pays qui respecte les droits de la personne.  Alors, ma question est la suivante: que fait-elle des droits des gens qui ont eu affaire aux comportements violents de son fils Danny? Est-ce que lui respecte les droits des personnes qui l'ont accueilli? Je ne parle pas du caissier au dépanneur qui vit sûrement avec un choc post-traumatique à la suite de l'attaque à main armée qu'il a subie ou aux autres victimes de ses méfaits, mais je parle des membres de la collectivité en général. Danny a fait des choix, il décide de poursuivre ses comportements délinquants à Repentigny où il s'est fait arrêter pour facultés affaiblies, bris de probation et possession simple de cannabis, et ce, même si déjà planait sur sa tête un possible avis d'expulsion. J'ai de la peine pour madame Villanueva, car je crois sincèrement qu'elle a fait de son mieux pour élever ses enfants. Je ne peux m'imaginer perdre un de mes enfants et peu importe la raison. Alors, j'ai de l'empathie pour elle à ce niveau. La mort d'un homme est toujours regrettable. Celle du jeune Freddy est tragique, disons-le, et ce, même si elle s'explique.  Je ne suis pas pour la peine de mort. Est-ce qu'un retour au Honduras signifie la mort pour Danny Villanueva? Je n'en ai pas la réponse. Mais vu son manque de repentie, je crois que cet homme doit retourner dans son pays d'origine, afin de protéger les gens qui eux n'ont pas choisi de subir des comportements criminels et violents.

Sébastien Hénault

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Triste destin

C'est un cas triste, mais il ne mérite vraiment pas de vivre au Canada.  Nous sommes trop hospitaliers pour les criminels, en plus ils nous coûtent extrêmement cher.

J. Brunelle

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Confusion

Le problème c'est qu'on mélange le cas du jeune Villanueva, dont l'enquête est en cours, et celui de son frère aîné. En fait, le décès du plus jeune rend sympathique le cas du plus vieux, alors que l'on oublie que les problèmes d'ordres criminels du plus vieux ont un lien direct avec le décès du plus jeune.

De ce fait, le cas est un cas hors médias qui ne devrait être décidé et discuté que par les autorités gouvernementales, car il est clair dans nos lois sur l'immigration, qu'une personne reconnue ici comme étant un criminel risque fortement d'être expulsé. Compte tenu de cette réglementation et des actes de cet individu sur le territoire canadien (vol, appartenance à un gang, possession de drogue, etc., Dany Villanueva doit être expulsé du Canada. Il est fort possible qu'il soit en danger s'il retourne au pays, surtout s'il était aussi criminel lorsqu'il était au Honduras, mais est-ce que le Canada a comme politique d'accepter des criminels pour leur éviter des peines dans leur pays d'origine? J'en doute fortement.

J.Harvey

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Faire face à la réalité

Je trouve ça horrible pour la mère d'avoir à faire face à cette situation. Être dans sa situation, je me battrais aussi. Toutefois, il faut se rappeler qu'ils ont eu leur seconde chance en étant acceptés au Canada. M.Villanueva a commis plusieurs actes répréhensibles, qui auraient dû lui sonner une alarme et le calmer. Ce ne fut pas le cas. Je crois donc qu'il est tout à fait normal de le renvoyer chez lui. Je crois que nous sommes responsables de nos actes. Aujourd'hui, il doit faire face à la réalité.

Frédéric Provencher

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Choisir sa vie

Comment demander une chance quand un État vous l'a déjà donné? Ce type a eu cette chance que bien des gens n'ont jamais eue dans la vie, alors il a choisi la vie criminelle au lieu de s'intégrer à notre société. Donc, il est maintenant temps de prendre le chemin du retour dans son pays d'origine. Ce type n'est pas utile à notre société.

Guy  Lesage, Montréal

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Trop tard

La vie a donné une seconde chance à Dany Villanueva, en lui permettant de s'établir au Canada, un des pays les plus libres au monde. Au lieu de s'intégrer dans notre pacifique société, Dany Villanueva a choisi d'importer la culture crapuleuse qui sévit malheureusement dans les pays pauvres de l'hémisphère sud. Les parents, qui versent aujourd'hui des larmes, étaient absents quand les « petits » de la famille jouaient la vie de « gangsta » dans les parcs du voisinage et en pleine nuit. On peut comprendre qu'au Honduras, l'appartenance à un gang de rue est parfois une nécessité, pas un choix. Cependant, toutes les conditions sont réunies ici, au Québec, pour que la jeunesse évite ce piège. Dany Villanueva doit être expulsé parce qu'il a trahi son pays d'adoption en s'adonnant à la grande criminalité, parce que lui et sa famille continuent à blâmer honteusement le Québec pour leurs déboires, parce que les immigrants qu'on accueille à bras ouverts, revenu et soins universels offerts, doivent savoir qu'il faut laisser chez eux leurs comportements violents et antisociaux. Pour Dany Villanueva il est trop tard. S'il reste ici, malgré tous les cadeaux qu'on lui a offerts, on le retrouvera tôt ou tard à défrayer la chronique judiciaire avec la racaille qui l'entoure. Vous pleurez fort Mme Villanueva mais, où étiez-vous quand vos enfants traînaient dans votre voisinage à apprendre le métier de « gangsta »? La réalité est que vous fermiez les yeux.

Pierre Tremblay

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Qu'ils admettent leurs torts

Pour le garder au pays, cette famille devra admettre que ce fils est vraiment le responsable de la mort de son frère et non nos policiers. Sinon, toute cette famille devrait être retournée dans leur pays d'origine.

Yolande Taupier, Magog

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Je suis pour son expulsion

Sa mère demande de lui offrir une seconde chance il a déjà été arrêté quatre fois. Je crois que sa deuxième chance, il l'a déjà eu. Malgré le fait que Madame Villanueva joue sur l'âme sensible des Québécois en inspirant la pitié, j'espère que le gouvernement se tiendra debout dans cette cause. Pourquoi le gouvernement passe-t-il des lois, s'il ne les respecte pas.

Noëlline Foucher

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Triste constat

Dommage, mais oui, il devrait être déporté au Honduras. Il me semble que ce gars n'a pas encore saisi les règles de civisme de base du Québec. Il agit en victime, donc ne peut pas se responsabiliser de ses propres actions. Triste constat, mais réel.

Simon Rodrigue

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Malheureux, mais vrai

C'est le ver dans la pomme de cette famille. S'ils sont venus ici pour se protéger, c'est que déjà là-bas la famille était déjà rebelle. Quand on voit l'opiniâtreté de cette famille à blâmer des policiers, au lieu d'admettre que la mort du jeune frère fut causée principalement par la tentative de fuite du plus vieux et qu'on clame haut et fort au racisme comme ils le font, il est clair que le renvoi d'un criminel est ce qui est juste. Lui, comme tous les autres criminels ne méritent pas de vivre ici en toute quiétude et doivent être retournés dans leur pays, sans droit de retour.

Ghislaine Brassard

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Expulsion

Il n'y a pas de place pour les criminels au Canada, qu'ils viennent d'ailleurs ou pas.

Martin Grenier

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Adieu Dany

Il est plus que temps d'expulser ce criminel qui ne respecte rien. Tous ses partisans aveugles le décrivent comme un ange, même si son dossier criminel l'incrimine au plus haut point. Il n'y a pas de place ici pour des gens qu'on accueille et tolère et qui enfreignent nos lois et nous méprisent. La pitié ne s'applique pas pour ceux qui n'en ont pas pour les autres.

Adieu Dany

F. Bussières

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Rien de positif

Qu'est-ce que Villanueva a apporté à notre société jusqu'à maintenant? Rien. Il vit à nos crochets, sur la sécurité sociale, sans métier, essaie de s'en sortir en faisant de petites combines. C'est un petit truand quoi. Donc, dehors! Et que cela serve de leçon à d'autres qui voudrait l'imiter.

Carol Vermette

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Responsable de nos actes

Je suis pour l'expulsion de ce petit criminel et le Canada devrait expulser tous les criminels qui nous viennent de l'étranger, comme ce petit Villanueva. Nos prisons sont pleines, l'expulsion, ferait de la place pour les nôtres. Nous en avons déjà tant que nous ne sommes pas obligés de payer pour les autres. C'est bien triste pour la mère, mais on doit être responsable de nos actes.

Yvette P. Bacellar

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Incroyable!

Comment! Ce n'est pas déjà fait?

Jacques Boivin, Québec

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Inacceptable

Tous, mais absolument tous les émigrés reconnus coupables d'un acte criminel devraient automatiquement être expulsés. C'est exactement le genre d'immigration qui gâche l'image des immigrants et qui nous coûte une fortune en frais de toutes sortes [procès, prison, réhabilitation, etc.], et ce, sans compter les victimes qu'ils laissent derrière eux). Danny Villanueva est un exemple parfait de l'immigrant n'appréciant pas ce que notre beau pays lui offre. Il doit être retourné d'où il vient.

André Bouchard, Laval

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Il a eu sa chance

Dany Villanueva ne respecte pas les lois. Il y a des conséquences à ces comportements et il devra vivre avec. Nous avons assez de nos criminels. Il a eu toutes les chances. Dommage pour sa famille.

Dyna Harvey, Alma

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Injuste

C'est une mesure à la mode retourner les gens dans leur pays d'origine quand ça dérange. On me le dit régulièrement lors des discussions banales, lorsqu'on n'est pas d'accord avec moi....''tourne don ché toé''  Je suis Haïtien et je suis arrivé ici à l'âge de 18 ans; si on devait me retourner en Haïti, je pourrais me débrouiller dans une  certaine mesure; je connais la place j'ai encore de la famille et certains contacts. Les gens arrivés ici en bas âge dans le pays en bas de 15 ans ne devraient pas faire l'objet d'expulsion à mon avis, parce que retourner ces gens dans leurs pays d'origine devient vraiment injuste. On va retourner quelqu'un dans un pays dont il ne connaît rien ou très peu. Si ces personnes présentent des problèmes de délinquance, ils les ont développés ici. Il est tout à fait normal que le Canada expulse les gens venus d'ailleurs qui ne veulent pas se conformer aux  lois d'ici. Il est aussi tout aussi injuste de refiler le criminel qui a développé son savoir-faire ici à un autre pays. Dans le cas de monsieur Villanueva, s'il a vécu plus de temps ici qu'au Honduras, il devrait pouvoir rester ici étant donné qu'il est arrivé relativement jeune ici.

Réginald Polynice, St-Constant

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Une dernière chance

Je ne crois pas qu'on devrait annuler l'avis d'expulsion, mais le suspendre avec conditions. À la moindre incartade, on l'expulse. On ne doit pas, permettre à une personne immigrante de vivre par le crime.

Michel Maisonneuve