Pour financer ses projets de transport et combattre la congestion chronique, la Ville de Montréal jongle avec l'idée d'implanter un système de «péage intelligent», où chaque automobiliste serait facturé en fonction de son utilisation personnelle du réseau routier. D'après vous, est-ce la bonne solution? Devrait-on au préalable s'assurer d'un système de transport collectif plus efficace?

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Pas pour le transport collectif

Je suis d'accord avec l'imposition d'un péage intelligent sur les principales routes et le centre-ville, à condition que les fonds recueillis servent uniquement  et immédiatement à l'amélioration du réseau routier. Les transports en commun doivent être financés autrement.

Marcel Marquis, Verdun



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Automobilistes pris en otages

Non aux péages à Montréal, peu importe la forme. Montréal a besoin d'argent, soit. Alors il y a des mécanismes de taxation en place pour ce faire. Ajouter une autre forme de taxation, c'est accroître les structures et dépenses administratives déjà trop lourdes. De plus, ce qui est proposé à Montréal n'a rien en commun avec le principe de l'utilisateur payeur tel en exemple celui du pont de la route 25. C'est une taxe ciblée et inappropriée puisque les fonds serviront à améliorer le transport en commun, dit-on. Prenons aussi en considération que l'automobile demeure, pour bon nombre , le seul moyen de transport adéquat et même disponible pour leurs déplacements. Aucune raison ne justifie de les prendre en otages.

Fernand Lavigne



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L'utilisateur-payeur

Je suis pour le principe de l'utilisateur-payeur. Depuis plusieurs années, des grandes villes comme Londres utilise cette façon de faire afin de limiter les voitures au centre ville et ça fonctionne très bien. Pourquoi prendre l'auto pour aller au centre-ville, si on y travaille et que l'auto reste stationnée toute la journée? Une amie qui le fait me dit que la promiscuité dans les autobus l'indispose, les odeurs et les ethnies, comme elle dit, alors depuis toujours, elle stationne sa voiture et entre au bureau, reprend la voiture le soir. Si elle devait payer à chaque passage sur le pont Champlain, elle s'accommoderait probablement des autobus.

Micheline Tétreault, Brossard



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Oui au péage

Quant à moi, qu'on installe des postes de péage à cinq voies sur chaque accès à l'île! Quatre de ces voies seraient réservées au covoiturage et le passage coûterait 25 cents. La cinquième voie serait pour les automobilistes seuls et le passage coûterait 5$.

Claude Boivin, La Prairie