Selon un sondage publié ce matin par Le Devoir, 70% des Québécois estiment que le gouvernement du Québec devrait avoir comme priorité le système de santé. Croyez-vous que Québec finira par rendre efficace le réseau de la santé? Viendra-t-on à bout des débordements aux urgences, de la pénurie de médecins de famille, de l'attente de plusieurs mois pour des traitements?

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VOS COMMENTAIRES

L'éducation d'abord

Prioriser le système de santé n'est pas la solution pour améliorer la qualité de vie des québécois. C'est comme de s'assurer qu'il reste suffisamment de pansements dans la trousse pour panser les plaies sans connaître les raisons des chutes qui causent ces blessures. On doit démocratiser le système, donner davantage de responsabilité aux citoyens dans la gestion de leur santé. L'État ne devrait assumer que les besoins de base, c'est à dire ce qui touche à vie de façon immédiate. La première étape pour changer nos façons de faire: l'éducation. Il faut rattraper le retard sur nos voisins en terme de diplomation. Une société éduquée est une société an santé. Aussi de cette façon, on sème les bases à l'innovation permettant aux générations futures de profiter d'outils pour vivre en santé.

François Lépine

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Pas de recette magique


Si le passé et le présent sont garants de l'avenir, il ne faut pas rêver. Les difficultés dans le système de santé sont là pour longtemps. Le système de santé est justement un système, un gros système, et qui dit système, dit grande lenteur à corriger. On n'en sort pas. Les améliorations se font à la pièce, de l'intérieur ou de l'extérieur. La recette qui corrige tout, universelle, n'existe pas. Autrement elle aurait été trouvée et appliquée depuis longtemps!

Michel Lebel

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Vite, un traitement choc!


On ne règlera pas le problème car notre système de santé est malade et aurait besoin d'une intervention rapide et efficace afin de répondre à l'augmentation vertigineuse des patients, du coût des médicaments et des soins de santé qui y sont rattachés.  Est-il normal d'être obliger de cogner à la porte de trois cliniques avant de trouver un médecin pour se faire donner un diagnostic et un traitement pour un problème urgent? Il va de soi que si tu arrives à sept heures du matin et fais la file, tu as des chances d'obtenir une place mais si ton problème survient vers dix heures, les portes sont closes car la liste est fermée et meilleure chance la prochaine fois.

D'après les experts, il y aurait 2 millions de Québécois qui n'ont pas de médecin de famille; est-ce normal?  On mentionne également que dans les facultés de médecine, il y aurait 250 postes disponibles pour la médecine familiale mais les jeunes vont vers des spécialités ; que fait le gouvernement pour régler ce problème?  Dans les cliniques de médecine familiale. il y a un manque flagrant de personnel et de soutien électronique afin de lier les banques de données entre elles, ce qui pourrait aider à mieux gérer la situation; que font les décideurs?

Vite il faut un traitement choc! Changer de ministre!

Jocelyn Boily

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Avoir la foi

C'est comme une profession de foi. À force de le demander, un jour ou l'autre ça arrivera. Cela coûte très cher mais je pense que nous allons passer au travers comme Canadiens.

J. Bourgeois