L'ampleur du scandale découvert à l'Université de Waterloo, en Ontario, laisse croire que le dopage pourrait être répandu dans les équipes de football universitaire au pays. Croyez-vous que c'est le cas? Le football professionnel canadien serait-il aussi contaminé, selon vous?



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Jouer à l'autruche

Déjà au cégep, il est notoire que certains joueurs se dopent pour améliorer leurs performances, pour obtenir un poste de partant ou pour se rétablir plus rapidement d'une blessure. À l'université, le problème est encore plus présent. Ceux qui croient que cette pratique n'est pas répandue ou qu'elle est limitée à l'Université Waterloo jouent à l'autruche. Actuellement, ce n'est qu'une très faible minorité de joueurs qui sont testés et seulement durant la saison. Je ne crois pas que ce soit une majorité de joueurs qui utilisent des stéroïdes ou des hormones de croissance, mais il y en a certainement dans toutes les équipes. Il est impossible d'enrayer totalement le problème considérant les coûts que cela pourrait engendrer. Cependant, en effectuant plus de tests antidopage et en donnant plus d'informations aux jeunes athlètes quant aux risques d'utilisation de ces produits, il pourrait y avoir une baisse substantielle de leur utilisation.

Gabriel Déry