Plus de 400 militants libéraux se sont réunis samedi dernier à Victoriaville pour se pencher sur la relance de leur parti. Nous étions là. Nous avons assisté aux débats et discuté avec un grand nombre des personnes présentes.

Certains ont décrit un parti déchiré entre nationalistes et fédéralistes, un parti qui ne fait pas de place au nationalisme québécois. Cette description, qui a monopolisé les manchettes, ne reflète en rien l’évènement auquel nous avons participé, d’autant plus que ces positions, loin d’être contradictoires, sont complémentaires.

Le Parti libéral du Québec (PLQ) a toujours donné priorité à la défense des intérêts du Québec et cela ne changera pas.

Des débats tenus au conseil général, il ressort une volonté sincère et affirmée de renouer avec les Québécois ainsi qu’un profond attachement à la nation québécoise, notamment au français qui, pour les libéraux, constitue le ciment de l’identité québécoise.

Ces convictions ont clairement été exprimées lors du conseil général, tant par le chef intérimaire Marc Tanguay que par moi-même ainsi que par les membres du comité de réflexion sur la relance du PLQ qui est co-présidé par la députée de Bourassa-Sauvé, Madwa-Nika Cadet, et André Pratte.

PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE

André Pratte et la députée de Bourassa-Sauvé Madwa-Nika Cadet, coprésidents du comité de réflexion du PLQ

Ce que nous avons vu en fin de semaine, ce n’est pas un parti divisé, mais un parti qui discute avec lucidité, franchise et respect des moyens à prendre pour regagner la confiance des Québécois. Les militants présents étaient heureux de se retrouver, enthousiastes de constater que le parti a pris des mesures visant la relance, déterminés à pousser la roue.

Un signe de santé

Les analystes politiques ont longtemps reproché au PLQ de ne pas tenir de débats lors de ses évènements ; voici qu’ils nous reprochent de tenir de tels débats ! Je ne connais pas de signe de vitalité démocratique plus évident qu’un parti politique où les militants peuvent débattre librement et sereinement d’enjeux fondamentaux. En fait, c’est le signe d’un parti en bonne santé.

Les libéraux du Québec ont bien compris le message que les électeurs leur ont livré lors du scrutin de l’automne dernier.

Les Québécois veulent que nous fassions nos devoirs ; c’est la tâche à laquelle nous nous sommes attelés, notamment du point de vue de l’évolution de nos valeurs.

Nous savons que ce travail est nécessaire, et qu’il exigera beaucoup d’efforts. Nous sommes décidés à le mener à bien.

C’est pourquoi le comité sur la relance a entrepris des consultations qui le mèneront dans toutes les régions du Québec. Le comité veut entendre non seulement les militants actuels du parti, mais également ceux qui disent ne plus s’y reconnaître. Depuis le début de leurs travaux, les membres du comité ont consulté les différentes instances du PLQ, notamment le caucus, les anciens chefs (dont trois anciens premiers ministres), des experts de différents domaines, et une foule d’autres personnes.

À ceux qui rêvent d’écrire l’épitaphe du PLQ, sachez que le parti est toujours bien vivant et déterminé à regagner la confiance des Québécois. Ses militants sont en train d’effectuer le travail nécessaire afin de former, en 2026, la solution de rechange la plus crédible au gouvernement brouillon de la CAQ.

La relance du PLQ, c’est maintenant !

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