Le 25 juillet, le personnel d’Air Inuit et de la SEPAQ Anticosti a transformé une situation difficile en une expérience formidable.

Dernièrement, nous entendons des histoires d’horreur sans fin de vols annulés ou retardés, avec des passagers abandonnés par les grandes compagnies aériennes. Voici une histoire beaucoup plus positive que nous partageons.

Le lundi 25 juillet, après une belle semaine à la SEPAQ Anticosti et à l’Auberge Port-Menier, nous nous sommes dirigés vers le tout petit aéroport avec 44 autres personnes, prêtes à partir pour Québec ou Montréal. Nous sommes montés à bord et avons commencé à rouler sur le tarmac dans le petit avion d’Air Inuit, puis nous nous sommes arrêtés. Le pilote nous annonce qu’il y a un problème avec un cadran de l’avion et qu’il ne peut pas décoller. Après plusieurs tentatives pour régler le problème, le verdict est tombé : « Nous avons besoin d’un autre avion et il n’arrivera que demain. »

C’est la haute saison estivale, et l’auberge et les autres sites d’hébergement sont complets. Tout le monde se demandait où passer la nuit. C’est ici que la magie a commencé à opérer. Les équipes de la SEPAQ et d’Air Inuit se sont immédiatement mises au travail.

Appelant chaque auberge, camp, gîte et même des résidants qu’ils connaissaient bien à la recherche de chambres libres. Bref, ils ont trouvé à héberger les 44 passagers, le pilote, le copilote et l’agent de bord. Le lendemain matin, tout le monde racontait à quel point ils étaient heureux de l’endroit où ils avaient dormi. Certains sont même restés avec des résidants locaux, ce qui n’a fait qu’ajouter à leur expérience de vacances sur l’île. Nous avons même logé chez un employé de la SEPAQ qui était à l’extérieur de la ville.

Un problème mécanique comme celui d’Air Inuit est hors du contrôle de la compagnie aérienne et encore moins de la responsabilité de la SEPAQ. À ce que nous sachions, la compagnie aérienne et la SEPAQ n’avaient aucune obligation de travailler sans relâche afin de trouver une solution pour nous tous. Ces employés sont allés au-delà de ce que nous n’avons jamais vécu ou entendu. Nous avons vu la SEPAQ prendre immédiatement l’initiative de livrer des collations et des boissons au petit aéroport, les bagagistes rester le soir après leur quart de travail, les gestionnaires de la SEPAQ servir les repas, nettoyer les tables, offrir des oreillers et de la literie. L’équipe de la cuisine de l’auberge s’est adaptée afin de pouvoir servir souper et déjeuner aux 44 clients supplémentaires. Nous applaudissons tous leurs efforts. Quel beau travail d’équipe inspirant !

Quand une situation tourne mal, les gens en général sont vites pour se plaindre. Eh bien, le 25 juillet, le personnel a saisi une situation fâcheuse et l’a transformée en une expérience formidable pour tous. La photo accompagnant ce texte montre tous ceux qui ont convenu que les personnes impliquées sont allées au-delà pour aider.

Un merci tout spécial à Jacinthe Poulin, Eric Filion, Daniel Lévesque, Vicky Bélanger, Samuel (employé de l’aéroport), William (employé de l’aéroport), Sarah-Maude et aux employés de L’Auberge Port-Menier.

Au nom de tous les passagers, merci pour votre leadership.

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